 Journal public |
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tes cheveux 13/5/2003
c'est terrible ce que j'ai envie de te frapper parfois, et pourtant tu sais combien je t'aime. mais voilà, mon chéri, quand tu baisses la tête pour écrire, que ton cou se courbe doucement et que ta main s'avance vers la nuque, je pourrais crier tellement je sais ce que tu vas faire. tu vas encore tripoter tes cheveux, passer tes doigts dans les boucles noires et te peigner imperceptiblement, en effleurant à peine ton crâne. qu'est-ce que ça peut m'énerver! te voir, comme ça, l'air nonchalant, la main collée au cuir chevelu, c'est insupportable! ah oui, et pendant que j'y suis, une surprise de temps en temps, ça n'a jamais tué personne.
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