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"oui, mais si c'est moi" 18/4/2003
et il ne s'en est même pas rendu comptes. On peut bien plaisanter, mais je ne connais pas une fille que ces mots n'auraient pas touché dans cette situation. Il m'apprenait à faire du diabolo, et quand il approchait ses bras des miens pour corriger un geste, ou qu'il me rendait le diabolo après m'avoir montré queque chose, j'avais toujours ce mouvement de recul, des gestes d'enfant-t-on dit. Et lui expliquant cela,, que j'avais peur à cause de mon père, il m'a rassuré en me disant 'oui, mais si c'est moi...', les yeux dans les miens, tout bas, car il parle bas. Je ne sais pas si c'est le fait que nous étions tous en train de jouer, que ce soit au foot pour les autres ou au diabolo pour nous deux, des activités de famille, de famille nombreuse, comme je n'en ai jamais eu, bien sur. je ne sais pas si c'est ça, ou si tout simplement la déclaration se suffisait à elle même : après tout, il n'avait pas dit'oui, mais si ce n'est pas ton père', il avait dit 'moi'... Je ne sais pas, mais à partir de ce moment,, je l'ai vu un peu différemment, et qui sait, si je suis bien en train de tomber amoureuse comme je le crois, ce sera peut-etre grace à cette petite phrase, si bien dite, si naturelle malgré tout.
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