 Journal public |
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je laisse une trace
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il faut jamais baisser les bras !!
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j'attends toujours quelque chose...
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la rage de vaincre et persévérer !
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vieux trucs de drague !!
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fin du week-end
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création de chanson dans la douche !!! héhé
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elle s'est...pendue ! c'est pas que dans les films qu'on voit ça...
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quand j'ai une idée en tête, y a rien qui m'arrête !!
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sympa, Bernard Werber !
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mon recueil de poésies !!
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"sage et drole" pfffft !
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plein de blabla et...le concert de KYO !
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ne me parlez plus de morts, surtout pas de suicides, j'ai assez pleuré comme ça !
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des poèmes et des mauvaises nouvelles (ça devient presque normal !!)
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l'association "bouchons d'amour": 1 bouchon = 1 sourire !
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perdu une demi-heure de travail, de réflexion, j'y crois pas !
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engagement humanitaire
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discussion sur moi, et....pfffft les clopes qu'est-ce que c'est nul !!
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2 poèmes...pas super joyeux, désolée pour ceux qui ont le moral..!
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poème, chansons...et la suite bientot
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maudite guerre...!!!!! "on ne peut pas prévoir les imprévus"...1ère manif !
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ptit concert au Gibus...
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espionnage...(ça fait du bien!)
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lassée de tout !!
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les écrits restent, les paroles s'envolent...
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la vie est belle, il faut en profiter !
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dans l'histoire c'est toujours les filles qui souffrent ??!!!
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news...j'ai écrit ça hier: le 7 avril 2003
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regards pervers !! arrrgg
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le suicide, la mort et être maman très jeune...
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cabourg, la mer...news
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derniers poèmes, chansons et problèmes...
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tout et rien
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oh la la un de ces rĂŞves !!!??!!
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mes lectures et news
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la voix du mal l'emporte sur la voix du bien...
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je suis bien...
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éditeurs et...stressssée !
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envie d'écrire...et fête surprise !
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les sourds entendent les sons, si si lisez et vous verrez !
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"le chemin de la liberté" et "historias minimas"
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jour de grève et...ma vraie vie commence !!!
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la vie suit son cours...
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couchée avec une horrible odeur de cigarette dans les cheveux !!
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lisez ce livre et vous n'écraserez plus jamais de fourmis !
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la plus belle musique est celle qu'il y a à l'intérieur de toi...
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cauchemars ... et du blabla
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éditeurs et conseils de lectures
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dans les couloirs de la bibliothèque...
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derniers poèmes écrits
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je suis un poémier
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Fierté et vacances
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Folie dangereuse (mon texte !!!!! enfin)
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quelques minutes de torture et de douleur
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obsession et roland-garros
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fatiguée mais... la vie continue !
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coïncidences ? impression de "déjà vu", images répétitives
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tombée sous son charme ... et banalités
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l'histoire du livre "les bonbons chinois"
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16 juin 2003: tournois de tennis et londres
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il fait beau et j'écris
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musique, poèmes, changement de lycée, etc...
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souvenir qui fait mal
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choses et autres
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plongée dans les livres
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théâtre, cinéma et l'amour
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la souffrance est plus facile à écrire que la joie
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les objectifs sont des rĂŞves avec des dates limites
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one of my last song
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29 août - un jour où...
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moi, mes envies, mes passions et mes engagements
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1er septembre: ça avance
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impression bizarre
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ma journée de lycée et mes rêves
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de bonne humeur !!
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triste
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je suis mieux...
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heureuse, remplie de bonheur et d'NRJ !!
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mon changement... je l'aime !
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journée chant
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guitare, chant et assoc' !
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24 septembre...
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texte sans ponctuation !!
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3 octobre: poèmes et news
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ce soir: chant et guitare
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humeur du soir
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fatiguée... MA guitare !!
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ma vie a un sens
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je vais dormir heureuse...
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un certain samedi, et des questions philosophiques: Descartes et moi...
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un certain dimanche... et mes changements
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Jeu de pions
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voler...
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elephant
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jordan, films et karaoké
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mes cours et mon intérieur
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nothing and everything
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pourquoi j'écris ?
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Folie dangereuse (mon texte !!!!! enfin) page publique
Folie dangereuseÂ…
Il est vingt-deux heures. Le train vomit ses voyageurs endormis. Le ventre creux, je suis seule dans cette ville qui m’est étrangère. Elle m’est inconnue, mais elle me deviendra vite familière. Du moins, je l’espère. J’avais envie de partir. Envie de voir autre chose. Une folie m’envahissait. C’était quelque chose qui me hantait. Je devais m’en aller. Ma ville, mon pays…je me suis lassée de tout. Alors j’ai pris un sac, y ai jeté quelques habits, quelques photos et quelques livres. Une petite feuille dormait sur mon lit : « Je suis partie. Je vous confie ma chambre. Ne vous inquiétez pas pour moi, je reviendrai. »
J’étais heureuse d’être enfin arrivée. Depuis l’âge de huit ans, je n’étais pas revenue à Londres. Enfin, je retrouvais ma ville. Je suis née ici. Je voulais y rester. Pour l’instant, je n’ai pu voir que la gare, mais je découvrirai la capitale bientôt. Il me reste quelques souvenirs d’enfance ancrés quelque part dans ma mémoire. Je voudrais rencontrer de nouvelles personnes, échanger ma culture avec la leur, et découvrir tout ce que je ne connais pas de ma ville.
Il fait nuit noire dehors. Seuls les réverbèrent me servent de guides. Je jette un rapide coup d’œil sur le plan acheté à la gare… « Charing Cross » Le métro m’aspire et me rejette à Covent Garden. Même à cette heure-ci, les sous-sols grouillent de monde. Finalement, ça ressemble un peu à Paris… Covent Garden. Des acrobates, des jongleurs… Quand j’étais petite, j’étais toujours fascinée par cet endroit. Tous les soirs, on s’amusait ici, hypnotisés par cette musique et par ces personnages de cirque. Il y a cinq minutes, j’étais exténuée, mais maintenant, je suis heureuse d’être là . Des enfants sourient. C’est magique, même la nuit tout est animé ! Je m’assois sur un banc. Il y a comme un vent de chaleur qui remplit tout mon corps. Cette folie dans ma tête, cette liberté, ces rires, et cette musique…
Quand j’ouvre les yeux, il n’y a plus de musique. Les jongleurs, acrobates et enfants se sont envolés. Je suis seule. Réellement seule à Londres. Pendant combien de temps me suis-je assoupie ? Je n’ai vraiment aucune idée de l’heure qu’il peut être. Par chance, quelqu’un vient. - Excusez-moi Monsieur, quelle heure est-il ? - Half past eleven
Vingt-trois heures trente ! Où dormir ? Je n’y ai pas pensé une seconde. Je n’ai pris aucun guide. Je suis partie sans rien. Je continue de croire que seule la folie m’a amenée jusqu’ici ! Je demande au passant où se trouve l’auberge la plus proche. Il sourit et me dit qu’il connaît une auberge qui accueille les étrangers, justement, elle est à deux rues d’ici. Je le remercie. Décidément, je ne suis pas restée assez longtemps dans ce pays. Mon pauvre accent se devine vite. Je commence à faire quelques pas, mais il ajoute : « Une jeune fille comme vous ne devrait pas rester dans ces ruelles. Vous ne savez pas qui rôde dans cet endroit. Apparemment, vous ne connaissez rien de ce quartier, alors faites attention ! » Il pousse la porte la porte d’un bar et s’engouffre dedans. Il ne souriait plus en prononçant ces paroles. Il avait un air sérieux et il me fit peur tout d’un coup. Le ton sur lequel il avait énoncé ces phrases me glaça le sang. L’idée qu’il pouvait m’arriver quelque chose ne m’avait pas effleuré l’esprit depuis que j’avais fermé la porte de ma maison. J’avais seulement tourné au coin de la rue quand quatre personnes se rapprochèrent de moi de plus en plus. Je marchais avec hésitation. Ils avaient des piercings et de nombreux tatouages sur tout le corps. Ils me barrèrent le passage. J’entendis mon cœur battre plus vite. L’envie de fuir me traversa l’esprit… Je crois qu’ils étaient ivres. Leur regard me faisait peur. Que voulaient-ils ? - Donnes-moi ton sac. Il doit être trop lourd pour toi ! Que faire ? J’essayais de passer, mais en vain. - Je peux me débrouiller, ça va. - Tu es sûre ?
Un des ivrognes m’arracha le sac et le vida. Un me tenait. Je me débattais. Je criais de toutes mes forces. J’étais paniquée. Qu’allait-il m’arriver ? Ils prirent toutes mes affaires. Ils riaient et me lançaient des insultes. Ils commencèrent à me frapper. Moi je criais et me débattais tant que je le pouvais. Mais entre l’ivresse et la pureté, c’est eux qui gagnaient… Mes larmes coulaient. Je me suis effondrée par terre, accablée par les coups. J’avais mal. Je n’avais plus la force de crier. Je suffoquais. Alertés par mes cris, des personnes sont arrivés en courant. Les lâches, les ivrognes, ils se sont enfuis.
Des gens autour de moi, beaucoup de monde. Plus de sac en vue. Mon plan est par terre. Il ne me reste que lui. Plus rien, rien d’autre. Je suis démunie. Sur le trottoir, près de moi, je vois des bouts de verre. Ma tête bourdonne. L’ivresse m’assomme. J’ai du sang sur le bras, la main, la jambe. J’entends des voix autour de moi. A cause de la fatigue, j’ai du mal à comprendre ce qu’ils disent. Je voudrais juste m’allonger. Et j’ai mal, très mal. Une douleur dans mon bras qui me lance jusqu’au pied, et dans tout mon corps. Je crois comprendre qu’ils ont jeté une bouteille de bière sur le mur, en partant. Elle a explosé et les bouts de verre se sont éparpillés sur le trottoir et sur moi. Plus la force de parler. Je n’ai qu’une envie, celle de dormir. Je reconnais l’homme qui voulait me prévenir du danger. Il avait l’air gentil. J’aurais du m’arrêter dans le même endroit que lui… Une femme parle en français. Ça fait du bien d’entendre parler cette langue ! Ce doit être quelqu’un de l’auberge. Je n’ai même pas pu arriver jusqu’à elle. On m’aide à me lever. Tout s’accélère. J’entends la police au loin. Ou les pompiers je ne sais plus. Je ne sais même plus où je suis… Demain je retournerai chez moi. Mes parents s’inquiètent sûrement…
Je ne suis quÂ’une inconsciente ! Et je nÂ’ai queÂ…dix-sept ans.
waaaaaaa ça va mieux ??! lol alors comment vous le trouvez ?? j'espère que vous vous êtes régalés !! héhé pour l'instant "folie dangereuse" c'est le titre de cette histoire, ou de cette nouvelle, je sais pas si on peut appeller ça comme ça, mais je changerai peut-être le titre je sais pas, je verrai...si vous avez une proposition de titre, dites-moi toujours, ça peut peut-être me servir... :-)) est-ce qu'on peut appeller ça une nouvelle ou pas ? c'est quoi une nouvelle en fait ? faut qu'il y ait obligatoirement des événements, des péritpéties ?
au début je pensais simplement dire que la fille dans l'histoire allait se perdre dans Londres, mais je voulais quelque chose de plus choquant, quelque chose qui reste dans la tête, qui s'en va pas, avec de la peur un peu. Parce que quand on se perd, y a de l'angoisse, mais la peur n'est pas forte, et moi je voulais quelque chose de très fort. Alors après j'ai pensé à un viol, mais quand même, là je me suis dit que ça allait trop loin ! lol
alors voilà , l'agression est arrivée, le texte s'est écrit et j'en suis là . je ne le continuerai pas. je trouve bien que ça se finisse comme ça, sur un choc. après on peut penser ce qu'on veut:
que va-t-il lui arriver ? est-ce qu'ele va mourir ? ET SES PARENTS ? est-ce qu'elle va retourner chez elle ?q uand va-t-elle retourner à Londres ? c'est sûr qu'on peut se poser beaucoup de questions là -dessus. en tout cas je suis contente de moi, parce que c'est le premier texte que j'ai réussi à finir ! j'en ai eu le courage et c'est ça que j'aime ! parce que j'arrive jamais à finir mes textes d'habitude ! alors ça fait plaisir, ça change ! :-)) ça fait du bien... ça c'est grace au sujet de français...merci
c'est le comble, on dit merci aux profs maintenant ! lol
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