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...ou l'angoisse existentielle page publique
Encore fini ! C'est encore ça, qui précipite ma chute. Mais pourquoi?
J'en ai marre de prétendre, de faire semblant, de sourire... alors qu'ils me donnent la nausée! Toujours la solution de facilité. Mais je préfère haïr aujourd'hui plutôt que d'avoir le courage d'aimer malgré tout ! Cela me ferait certainement moins de mal.
Tu sais je te comprends, et j'aimerai te rejoindre, encore une fois. C'est plutôt dur de se dire qu'on est réellement seul, on ne peut en fait compter sur personne, tout ce qui nous entoure n'est qu'un rideau de pacotille qui m'écoeure...alors comment faire confiance?
Odeur, Amer, Citrique, Sans pouvoir, Sans saveur...je te tue
Plus personne.
Et c'est reparti comme avant, mais comment tous les éviter, même les détester, ne plus les voir, ne plus avoir...invisibles!
Qu'on me laisse enfin tranquille. Pourquoi dois je tous les supporter et les soutenir?
Si seulement j'avais fait un gest, il aurait fallu le faire plus tôt. Je suis définitivement condamnée. C'est fini, c'est trop dur et j'ai déjà trop donnée de moi...je suis épuisée aujourd'hui. Pour me rendre compte que tout est toujours vain et que finalement je serais mieux ailleurs, avec moi.
Je croyais pourtant y arriver, on ne pourra pas me reprocher de n'avoir pas essayé. Tous ces efforts. C'est moi. Je n'attends plus. Oubliez moi un peu. Pas de cette façon, autrement.
Intemporel, fusionel, osmose, synergie, confusion..........dérision.
Le plus dur c'est de réaliser sa propre psychose. Et pire de se complaire à l'auto-alimenter.... Lucidité.Je crois qu'à force personne ne sais réellement qui je suis, et je n'arrive pas à le donner non plus.
Je recherche cette personne, celle qui pourrait se fondre dans ma paranoïa, insalubre, insatiable, versatile, perfide et malsaine. Je dois être abjecte au fond, qui pourrai s'effondrer avec moi? J'attends ce lien unique, cette parfaite osmose qui permet de s'autosuffire...à deux!
Mais je vais encore une fois m'écoeurer et m'enfer mer dans ma bulle, instaurer mon propre malaise solitaire et dépressif, en pleine obscurité. Et laisser les autres vivre. Et me détacher...
Il faut continuer de sourire...encore. Automatisme dérisoire et sans substance.
Où es-tu?
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