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Psychotic Lysanxia Journal intime créé par MazzyStar

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Ce journal est partiellement publique
Journal public


Préface
 Besoin Vital
 NĂ©vrose et MĂ©galomanie
 ...ou l'angoisse existentielle
 Mais Ă  qui je m'adresse ou l'exhibitionnisme ambiant
 L'ivresse des notes
 Orgueil et VanitĂ©
 Neutral
 Le pathĂ©tique de la Psychologie Moderne
 De l'Art de Camoufler : oĂą la Puissance n'est que FragilitĂ©
10   Les fragments de l'insaisissable
11  Nocturnes 2, 24 prĂ©ludes opus 28– 1810/1849
12   Eveil Ă  la SensualitĂ© (oĂą il suffit dÂ’un rien pour tout changer)
13   Lettre ouverte Ă  ma pire ennemie. Tu es moi...
14   Tripartite
15   Si Elle est moi. Alors qui suis-je (pour Vous) ? « RĂ©flexion sous PrazĂ©pam confirmĂ©e »
16   Chrysalide et MĂ©ta-Morphose
17   La faiblesse de mon humanitĂ©
18   LÂ’IncompatibilitĂ© de nos Perceptions (ou comment ne jamais se comprendre)
19   10*16cm dÂ’inutilitĂ© gĂ©nĂ©rale
20   DĂ©sirs et Frustration.
21   Le sexe et autres tourments
22   Algorithme de l'ignorance
23   Information
24   Les maux d'Icare
25   Avènement de celle que je n'avais pas tuĂ©e
26   Mea Culpa
27   Pauses Estivales
28   La gĂ©omĂ©trie de mon espace
29   MĂ©mo des Ficelles
30   Le vert sur les murs
31   Mort et Naissance d'un PhĂ©nix (si seulement l'instable camĂ©lĂ©on ne s'en mĂŞlait pas)
Nocturnes 2, 24 prĂ©ludes opus 28– 1810/1849      page publique

Lundi soir. Ou mardi matin. 2h43. C’est affiché. Encore une insomnie…
Je voudrais tellement que cette musique puisse vous parler Ă  ma place, me parler ? Elle exprime bien mieux ce que je ressens que nÂ’importe quel mot.
De toutes façons je pense bien que ce que j’écris est assez incompréhensible pour beaucoup, ça l’est déjà assez pour moi-même, mais salvateur tout du moins. Qu’il y ait au moins un avantage.
CÂ’est ces sentiments bruts que je veux saisir. Car mĂŞme sÂ’ils sont douloureux, je ne veux pas les oublier.
Finalement cÂ’est lĂ , ici, que je me sens vivante car je peux y entrevoir la fin de ma vie.

la musique
Elle est encore là près de moi. Bien la seule à qui je ne peux mentir. Elle m’accompagne.
Nocturne.

A chaque fin, je me dis la même chose, toujours. J’aurais préféré ne pas lui parler.
Je suis un ĂŞtre bien faible car je nÂ’arrive pas Ă  le sortir de ma vie.
Je devrais pourtant.
…ces quelques instants de bien-être, bien cher payés car il m’en coûte toujours le double de souffrances…que je n’ai d’autre choix que de garder silencieuses.
Jamais je ne pourrai vraiment dire tout ce qu’il y a en moi. Et d’ailleurs, personne n’est réellement près à l’entendre et surtout à l’écouter, et encore moins à le comprendre, quant à l’empathie, je n’y songe même pas un instant.

Et quand bien même, je sais que si tout cela était possible, ça serait vain ! Et là j’imagine déjà certains (ou plutôt une certaine), toujours près de moi, qui serait furieuse de m’entendre dire cela, car pour elle tout est toujours possible. Mais jamais elle ne pourra comprendre l’entière complexité de la situation.
Je suis parfaitement lucide. Même si mes divagations nocturnes sont alimentées de confusion.

JÂ’aimerai tant ĂŞtre moi, mais pas celle qui est aux yeux de tous aujourdÂ’hui. LÂ’autre moi.
Celle qui attend de naître et qui n’arrive pas à voir le jour.
Je l’étouffe. Je m’étouffe. Je n’arrive même pas à lui donner sa chance alors que je sais aujourd’hui qu’il n’y a plus qu’elle qui peut me ramener là où je veux être.

Et si je meurs demain, que vais je laisser derrière moi ?
Tristesse et désolation

Il n’y a que Toi. Mon Ange que je chéris plus que tout au monde qui me donne ce courage. Mon petit Amour, mon frère
petit bout de tendresseÂ…
innocent et insouciantÂ…
plus honnête et spontané que quiconque

A qui suis je utile ?
Pour qui je peux me dire que je compte vraiment ? Que jÂ’ai une place primordial dans son cÂśur ?
Pourquoi nÂ’ai je plus dÂ’estime pour moi ?

Heureusement il ne reste que 3 semaines. Après je pourrai peut-être enfin tout oublier.

Réponds moi ! – même si je ne te le demande pas. Je t’en prie, devine mon silence…