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Psychotic Lysanxia Journal intime créé par MazzyStar

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Ce journal est partiellement publique
Journal public


Préface
 Besoin Vital
 NĂ©vrose et MĂ©galomanie
 ...ou l'angoisse existentielle
 Mais Ă  qui je m'adresse ou l'exhibitionnisme ambiant
 L'ivresse des notes
 Orgueil et VanitĂ©
 Neutral
 Le pathĂ©tique de la Psychologie Moderne
 De l'Art de Camoufler : oĂą la Puissance n'est que FragilitĂ©
10   Les fragments de l'insaisissable
11   Nocturnes 2, 24 prĂ©ludes opus 28– 1810/1849
12   Eveil Ă  la SensualitĂ© (oĂą il suffit dÂ’un rien pour tout changer)
13  Lettre ouverte Ă  ma pire ennemie. Tu es moi...
14   Tripartite
15   Si Elle est moi. Alors qui suis-je (pour Vous) ? « RĂ©flexion sous PrazĂ©pam confirmĂ©e »
16   Chrysalide et MĂ©ta-Morphose
17   La faiblesse de mon humanitĂ©
18   LÂ’IncompatibilitĂ© de nos Perceptions (ou comment ne jamais se comprendre)
19   10*16cm dÂ’inutilitĂ© gĂ©nĂ©rale
20   DĂ©sirs et Frustration.
21   Le sexe et autres tourments
22   Algorithme de l'ignorance
23   Information
24   Les maux d'Icare
25   Avènement de celle que je n'avais pas tuĂ©e
26   Mea Culpa
27   Pauses Estivales
28   La gĂ©omĂ©trie de mon espace
29   MĂ©mo des Ficelles
30   Le vert sur les murs
31   Mort et Naissance d'un PhĂ©nix (si seulement l'instable camĂ©lĂ©on ne s'en mĂŞlait pas)
Lettre ouverte Ă  ma pire ennemie. Tu es moi...      page publique

Â…et ne doute pas que je sois encore capable de te briser.

Il n’y a rien de plus oppressant pour moi en ce moment que de garder toutes ces émotions et sentiments qui s’entrechoquent au plus profond de moi.
Ces choses. Que lÂ’on ne pourra jamais sÂ’avouer quÂ’Ă  soi-mĂŞme, si quand bien mĂŞme on en est encore capable. Car il est tellement plus simple de se voiler la face et de ne mĂŞme plus se comprendre soi-mĂŞme.
Se laisser aller, laisser le mal vous ronger de l’intérieur et presque oublier d’apprendre à s’écouter.

Je commençais pourtant à évacuer toute cette tension et à me sentir mieux. Le problème c’est que personne d’autre que moi ne peut être dans mon corps et mon âme. Alors finalement je me rend compte que ce que je peux bien concéder à dire n’est jamais réellement compris ou ressenti, et tout fout le camp car chaque interprétation est fausse et contribue à ce que je nommerais une montée de psychose générale sur ma personne, (ou ma propre montée ?).
Est-ce moi qui ressentirais également mal ce que je pense entrevoir ?

A vrai dire la situation m’échappe complètement. Je n’y comprend plus grand chose. J’ai cette terrible confrontation en moi : donner ce que je pense le meilleur et le plus factice, rentrer dans ce personnage qui m’est déjà tout acquis ou finalement passer à (d’) autre(s) chose(s). Mais là encore quoi ? Je n’en sais rien. C’est un peu comme me lancer dans l’inconnu et ses méandres qui ne me laissent entrevoir qu’angoisses et incertitudes fatalistes.

Pourtant je dois dire je vais bien.

Je suis en quête du néant. D’une chose qui n’existe pas. Dois je me contenter de ce qui me rend malade pour autant ?

Elle a raison. Si j’accepte d’être un minimum lucide, je dois admettre qu’au final les choses ne s’améliorent pas vraiment. Mais c’est allé trop loin, et maintenant, même quand je suis face à elle, et à lui, je feins.
JÂ’ai peut-ĂŞtre peur de moi. Et peur quÂ’ils finissent par ressentir ce que je crains en moi. Et je ne le veux surtout pas.

J’agis hélas par automatisme. Et je me cache derrière l’ivresse, quelle qu’elle soit.

Je voudrais être capable de couper tout et de figer le temps. Rester dans un état hypnotique latent. M’endormir pour toujours. Me laisser flotter. M’évanouir dans mon bain. Pleurer en te regardant. Fuir.

Harmonie. OĂą es-tu ? (pas si loinÂ…)
Suis-je prĂŞte ?

oui

Regardes moi et dis moi ce que tu vois. Tu pourrais lire tout en moi car cÂ’est un cadeau rare. Comme je te devines avant mĂŞme que tu nÂ’en ais conscience.

Existe t’il deux moi que je n’arrive pas à faire coexister ? Sinon pourquoi me parler comme à ma plus familière inconnue ?

Toi que je ne connais plus, reviens emplir le vide que tu as laissé derrière toi.

Et laisse moi ĂŞtre insouciante Ă  nouveau, et profiter de lÂ’autosuggestion euphorique collective.
Je le veux.
Car j’ai encore toute cette énergie positive à canaliser.
Je ne me laisserai pas faire cette fois encore.

Mercredi. 1h13.