JOURNAUX PUBLICS   JOURNAUX COLLECTIFS   MON PROFIL

? 


Psychotic Lysanxia Journal intime créé par MazzyStar

PLACER UN MARQUE PAGE | AJOUTER LE CONTACT AUX FAVORIS |
Ce journal est partiellement publique
Journal public


Préface
 Besoin Vital
 NĂ©vrose et MĂ©galomanie
 ...ou l'angoisse existentielle
 Mais Ă  qui je m'adresse ou l'exhibitionnisme ambiant
 L'ivresse des notes
 Orgueil et VanitĂ©
 Neutral
 Le pathĂ©tique de la Psychologie Moderne
 De l'Art de Camoufler : oĂą la Puissance n'est que FragilitĂ©
10   Les fragments de l'insaisissable
11   Nocturnes 2, 24 prĂ©ludes opus 28– 1810/1849
12   Eveil Ă  la SensualitĂ© (oĂą il suffit dÂ’un rien pour tout changer)
13   Lettre ouverte Ă  ma pire ennemie. Tu es moi...
14  Tripartite
15   Si Elle est moi. Alors qui suis-je (pour Vous) ? « RĂ©flexion sous PrazĂ©pam confirmĂ©e »
16   Chrysalide et MĂ©ta-Morphose
17   La faiblesse de mon humanitĂ©
18   LÂ’IncompatibilitĂ© de nos Perceptions (ou comment ne jamais se comprendre)
19   10*16cm dÂ’inutilitĂ© gĂ©nĂ©rale
20   DĂ©sirs et Frustration.
21   Le sexe et autres tourments
22   Algorithme de l'ignorance
23   Information
24   Les maux d'Icare
25   Avènement de celle que je n'avais pas tuĂ©e
26   Mea Culpa
27   Pauses Estivales
28   La gĂ©omĂ©trie de mon espace
29   MĂ©mo des Ficelles
30   Le vert sur les murs
31   Mort et Naissance d'un PhĂ©nix (si seulement l'instable camĂ©lĂ©on ne s'en mĂŞlait pas)
Tripartite      page publique

Il fait nuit et la lumière de cette pièce unique me paraît agressive. La fenêtre ouverte, la douceur des premières nuits de printemps envahit l’atmosphère et me donne presque le sentiment d’être ailleurs…

Je ne le suis pourtant pas.

Je leur tourne simplement le dos et je peux les observer sans les voir. Les reflets qui me font face sur la vitre, je ne peux leur échapper.
Alors jÂ’observe, en essayant de me faire oublierÂ…

A 1h, l’espace confiné de cet endroit était encore empreint d’une simple dualité. L’autre qui me rassurait d’une simple présence et essayait de me « distraire ». J’aurais presque pu me laisser persuader si en le regardant je n’y voyais pas le spectre d’un être qui est ailleurs.

A 1h20, le fragile équilibre paritaire était déjà rompu. Quand l’élément impair de la tourmente entre en jeu et qu’il ravive la douleur que l’on fuit, l’on se rend compte qu’elle nous laisse peu de chance de lui échapper.

Et pourtant je me sens faible. Ma lucidité devrait contrôler ma volonté…en ai-je seulement ?

La triangulation pourrait représenter une certaine forme de perfection. Mais celle-ci s’impose plus à moi que je ne la désire à ce seul moment précis. Et pourtant je l’avais anticipé.

Je ne sais plus si je dois oublier ma colère et céder la place à ma flagrante inconsistance.
J’interprète, je ressens et je le paies.

Je suis ici insignifiante et sans substance.
Je ne suis pas celle que vous croyez, je ne suis mĂŞme pas celle que je pensais ĂŞtre.

Toutes ces émotions…j’en suis malade de ne pouvoir les contrôler.

Qui comprendra tout ce que mes yeux veulent dire quand ma bouche est incapable de sortir un son ?