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Désirs et Frustration. page publique
J’aspire à savoir écrire comme mon cœur me le demande. Toucher la perfection de mes propres normes communément imparfaites. Hors des dictats modernes.
Besoin irrépressible d’écrire. Répondre à cette petite chose qui vous pousse malgré notre flagrante incompétence.
La libération par l’écriture. Concept dual et paradoxal.
Une fois écrit, la frustration s’installe. De n’avoir su réellement toucher la beauté trouble et maladive de ce qui m’anime.
La puissance des mots n’est elle valable que pour ceux qui les écrivent ? Ils sont seuls à saisir ce qu’aucun dictionnaire ne peut définir.
Impalpable essence de l’écrit. L’essentiel d’un texte ne réside pas dans ce qui est écrit et figé, mais dans ce qu’il anime en chacun de nous. Personnel et incontrôlable.
(R)Eveil des Sens.
Des millions d’anonymes poussés par le besoin de matérialiser un ressenti. Pourquoi ?
C’est drôle comme le processus est communément reconnu comme libérateur. Galvaudé au rang attractif de la personnalité sensible des artistes.
Y a t’il une personne qui soit réellement satisfaite de ce qu’elle produit ?
Frustration du flagrant décalage.
Je cherche la beauté que je suis incapable de saisir. Insatisfaction chronique.
Où est l’intérêt de mes écrits : là où je ne vois que dissonance, cavité de la (non) substance, puérilité et médiocrité.
Traduisent-ils seulement la fadeur de mon ĂŞtre.
Suis-je seulement capable ?
Mardi. 20h10.
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