 Journal public |
|
| |
Le sexe et autres tourments page publique
Grisant, pudique, exaltant ou indécent.
Il est incontournable et je l'évince pourtant délibérément depuis une période considérable. Dois-je parler de sexualité ?
Moment de grâce.
Thématique ravageuse et commercialisée. Produit. Concept. Outil de marchéage. Erroné. Vulgarisé. Castrateur.
Je pourrais cracher des infamies. Je pourrais même écrire des textes dignes de Pauvert ou La Musardine. Du sexe sans retenue pour aiguiser les fantasmes de vieux trentenaires à la vie bien réglée. De l'atteinte aux bonnes mœurs pour leurs faire sentir la délicieuse odeur des interdits franchis.
Une débauche suintante. Débâcle des sens.
Mais Pourquoi ?
Je n'ai pas de tabous. Je ne suis pas agoraphobe ni insensible aux charmes masculins. Et pourtant le formatage social actuel m'interpelle. Est-il normal que je sois incapable (ou si peu) de m'intéresser aux inconnus de passage ?
Je n'ai rien à leur dire. Rien à partager. Je ne les connais pas. (et je ne souhaite même pas en savoir plus pour la plupart)
Sommes-nous si peu à savoir que l'intensité sexuelle se joue principalement dans le mental ? Faire de la gymnastique. Qui ne sait le faire ? La différence reste dans l'état de tension chimique l'accompagnant.
Ce que j'instaure avec toi. Ce que nous créons et partageons au-delà du palpable. (du saisissable)
Nous faisons l'amour avant même de nous toucher.
Mercredi. 1h17.
|