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06.12.05 page publique
vide, néant, rien, noir, larmes, desespoir, mensonges, trahison, tromperie, hypocrite, égoisme, seule, fatiguée, anéantie, souffrance, colère, nervosité, déchirement,
autant de mots qui me viennent à l'esprit.
J'avais réussi à briser ma prison dorée, ces murs je les ai frappés si fort, j'y ai mis tout mon coeur, tous mes rêves, mon avenir, ma liberté. J'y ai mis tant de force que j'avais quasiment réussi. Seulement, certains restèrent solidement ancrés, trop même. Ce sont ces murs là qui font de moi ce que je suis aujourd'hui, ce sont ces murs là qui m'ont empéchés de me reconstruire et me trouver. Ces murs là furent une fois de plus trop encombrants, trop oppressants. Ces murs là m'ont fait perdre l'homme que j'aime. Mon amour n'a pas su le comprendre, n'a pas eu l'envie de m'aider, n'a pas eu l'écoute, seul faire le lèche cul l'intéresser.
Ces murs aujourd'hui ont repris trop d'importance et je suis de nouveau prisonnière dans cette cage dorée, mais je me battrais encore et plus fort. J'irais au bout de mes convictions même si la route sera longue. Seule aujourd'hui, je dois trouver la force en moi.
Lequel des deux me ments une fois de plus, mon mari ou toi ? Pourquoi de tels silences ? AH oui c'est vrai, je t emmerde et te fais chier tels furent tes dernières paroles de vendredi, alors que je t attendais pour discuter. ! ! ! ! ! !
On ne peut pas forcer une personne à aimer, l'amour vient naturellement, on l'offre tout simplement sans se forcer. J'ai du me forcer à moins t'aimer, mais j ai pas réussi. C'est un sentiment formidable d'aimer et de se sentir aimer.
Aujourd'hui je me sens considérée comme une merde, une moins que rien, je t'ai fait perdre 10 mois de ta vie, pour moi, ce fut 10 mois à me reconstruire, à continuer à briser ces murs, à t'aimer, à t'admirer, à te désirer, à t'écouter.
Tu les as laissé refermer le piège sur moi, tu les as écouté plutôt que moi. Il y a toujours un remède contre un poison. Celui que tu as choisi, n'est pas un antidote, sauf pour toi surement.
Bref, à quoi bon ! J'attends, mais je sais qu'au fond de moi vendredi soir fut notre dernière conversation, car tu le désires ainsi et que tu es trop fier et centré sur ton égo pour avouer le contraire. Seuls les regrets restent et demeurent et un jour, ils te rattrappent et te dévorent.
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