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Agnes, tu m'as ouverte à ces plaisirs page publique
Je n'ai connu que des garçons de mon age, sans imagination, pressés de jouir, et souvent de s'endormir dans la foulée, parfois en ronflant de satisfaction ! Je n'en ai pas connu beaucoup de toute façon. Cinq au total, dont trois seulement avec qui j'ai fait l'amour... complètement (?), comme on dit. Toujours avec préservatifs.
J'ai un peu joui à chaque fois, même s'ils étaient trop rapides. Mais je restais sur ma faim... j'aurais aimé que ça dure longtemps... j'aurais aimé jouir de multiples facons... et pas seulement dans cette position du "missionnaire"... (encore l'église... !).
Je suis lasse de ces amours. Les garçons de mon age ne m'ont jamais bcp intéressés. À vrai dire, ils ne me tentent plus du tout. Ou alors, il faudrait qu'ils soient beaux comme des dieux... et que je découvre l'oiseau rare, aimant vraiment aussi le plaisir de la femme... Ça existe sûrement , mais je n'ai jamais rencontré ce genre de type. Peut-être parce que je suis trop timide, trop réservée, d'apparence trop sage, etc... ?
J'ai découvert beaucoup plus de plaisir avec les filles. J'ai eu deux relations amoureuses au féminin. L'une à 16ans (j'étais encore pucelle). Une copine de lycée... c'est resté très soft. Mais c'était tendre, très bon, et avec elle j'ai appris à commencer à vraiment jouir. Mes plaisirs solitaires en ont été transformés... encore maintenant...
La seconde, c'est Agnes... une condisciple de l'école d'infirmière, il y a plus d'un an. Une vraie lesbienne elle, très perverse. Une relation orageuse. C'est avec elle que j'ai compris que j'avais besoin d'être "dominée" et même "humiliée". Elle ne supportait pas que des garçons tournent autour de moi et que j'aimais ça. Elle était jalouse comme une tigresse et me le faisait payer et me disait que je n'étais qu'une putain à ses yeux. Etc. etc. etc. Ce qui était terrible pour moi, c'est que jamais personne ne m'a fait jouir autant qu'Agnès. J'en ai encore honte.
C'est moi qui ait romue un jour, où vraiment elle était allée trop loin. Je regrette parfois cette rupture... Mais peut-être m'aurait-elle détruite..
Ça m'a marquée. Mais mon désir des hommes est trop fort pour chercher à retrouver cela, à la retrouver.
Sans toi Agnes, je n'aurai pas fait la démarche de mettre cette petite annonce.
Je te devais ces mots Agnes. Je ne sais pas ce que tu es devenue. Je ne veux pas le savoir, mais je t'espère heureuse avec une compagne qui t'aime, comme tu es... folle, géniale, terrible, possessive...
Sans toi, je ne serai pas à Origame aujourd'hui
Sans toi, ce jounral n'existerait pas
Merci Agnes
Merci "ma cascade"... Tu te souviens ?
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