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Quand j'ai Ă©crit ma soumission...  page publique
Ma lettre de soumission, ma lettre d'appartenance, ma lettre de honte, de désir, de jouissances...
Dès que je l'ai écrite, j'ai voulu le dire à Origame sans attendre qu'il l'ai reçue... J'étais boulversée, émue, folle d'excitation... Jamais je ne m'étais donnée comme ça à un homme... Un homme mur en plus... que je savais pervers... et qui voulait me pervertir...
Je voulais cela de toute mon âme, de tout mon corps. Je voulais perdre toute intimité pour lui. Je voulais qu'il en soit sûr, là tout de suite...
Alors je lui ai adressé un mail complètement impudique... Je voulais qu'il sache que j'avais écrite cette lettre, ce pacte, et que je l'avais signée du sang de mes règles... même si je n'avais pas respecté les consignes qu'il m'avait donnnées pour le faire.
Mais ca y était... Je l'avais fait... J'avais osé me conduire comme la pire dépravée... J'étais morte de honte et fière en même temps. Je me jetais dans le vide... Je voulais tant qu'il sache tout... qu'il me désire encore plus.
Alors j'ai envoyé ce mail à Origame :
"Origame… Ma lettre est prête depuis la nuit dernière…
JÂ’ai honte
C’était tellement important pour moi cette lettre. Vous avez eu raison me la demander…de l’exiger… J’en ai tiré un bonheur et un plaisir intenses, que je n’ose pas vous avouer… effaçant d’un coup des heures d’angoisse, de peur, de tristesse…
Il faut que je vous raconte… c’est trop important pour moi… et pour vous aussi... je l'espère.
J'ai Ă©crit cette lettre hier soir dans la nuitÂ… OrigameÂ… Vous ne pouvez pas savoir lÂ’Ă©tat de honte et dÂ’excitation dans lequel ca mÂ’a miseÂ…
J’ai commencé par enlever ma culotte et mon tampax… Je suis allée jeter le tampax dans la poubelle de la salle de bain… Je me suis enfermée dans ma chambre, Je me suis déshabillée… Je voulais être toute nue pour vous… Je voulais tant que ca soit un moment solennel… J’ai même imaginé que vous étiez là dans un coin de ma chambre, debout, calme, sévère, attentif, guettant la moindre de mes réactions… silencieux, me regardant mais sans dire un mot…
Je me suis assise sur la chaise qui est devant ma table de travail… Celle ou je suis assise quand je vous écris là comme maintenant… J’ai posé une feuille blanche sur ma table… J’ai reculé la chaise… J’ai ouvert mes cuisses… puis mon sexe avec mes doigts… J’étais excitée… J’étais trempée… J’ai honte… Alors j’ai enfoncé deux doigts dans mon vagin… deux doigts de ma main droite…
J’avais une envie folle de me faire jouir… J’ai résisté… il fallait d’abord que je fasse la lettre… Alors, je sortais mes doigts… je les essuyais sur un coin de la feuille… J’ai honte… Il y avait trop de mouille pas beaucoup de sang… J’étais trop excitée… C’était trop liquide… J’ai cru que je n’y arriverai jamais… Et puis je me suis rendue compte que parfois il y avait plus de sang.. quand j’enfonçais mes doigts très loin…. Alors j’y suis arrivée à faire une empreinte de mon index… Deux même, mais la première est ratée… J’ai même essayé d’écrire Odile comme ca, avec mon doigt… Je n’ai pu faire que le O… je ne saignais pas assez…
J’ai honte, j’étais contente… je me suis fait jouir, comme ça avec mes doigts dans mon vagin… en regardant la feuille maculée… En sachant que vous la verriez bientôt… Une jouissance terrible… du fond du ventre… C’est toujours comme ça quand j’ai mes règles… pendant les deux premiers jours… Quand je me caresse, c’est pas pareil qu’a d’autres moments… Ca vient de plus loin on dirait… J’ai honte, mais je voulais que vous sachiez tout de ce moment qui a été fou… tellement fou…
J’ai laissé la feuille sur la table… pour qu’elle sèche… il y a tout un coin qui était vraiment trempé… C’est ce matin… quand elle était bien sèche… que j’ai pris un stylo feutre pour écrire ma déclaration d’appartenance. Je l’ai glissée dans un tiroir de la table aujourd’hui.
VoilĂ , vous savez tout OrigameÂ… sur votre petiteÂ…... A ce moment lĂ , jÂ’ai senti que je devenais vraiment votre petite soumise Origame.
JÂ’Ă©tais heureuse. Je suis heureuseÂ…
Je n’y ai rien rajouté sur la lettre… Je n’ai rien écrit sur les limites fixées à notre relation. Nous en avons trop parlé et je sais que vous les respecterez… Je n’ai rien écrit non plus sur les limites de ma soumission et de ce que voudrez me faire ou me faire faire... J’en suis trop incapable. Je n’en sais rien moi-même…
Et puis je trouve que c’est tellement fort, tellement intense là comme ça. Que je ne veux rien écrire d’autre aujourd’hui. Ce soir, j’ai plié la lettre en deux, dans une autre feuille de papier blanc. Je les ai mises dans une enveloppe demi-format… cachetée à l’adresse que vous m’avez donnée.
Elle est prête. Je la posterai demain. Je pense qu’elle arrivera après-demain Origame… J’espère en bon état.
OdileÂ… Votre petite soumise maintenant.
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