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Quand il l'a reçue... page publique
Pendant deux jours je suis restĂ©e anxieuse... tendue... affolĂ©e... Et s'il ne recevait pas ma lettre... et si elle Ă©tait perdue par la poste... et si lui en l'ouvrant riait en disant... "elle est nulle cette nana !"... Et s'il ne rĂ©pondait plus... Et s'il arrĂȘtait tout...
Le temps avait suspendu son vol. Je ne pouvais mĂȘme plus me caresser... en pensant Ă lui.
Je dépendais totalement de ce qu'il allait décider...
Mais... il sait que je l'ai Ă©crite... comment je l'ai Ă©crite... Il sait ma honte... ma jouissance... mon dĂ©sir... Et il m'Ă©crit la plus belle lettre d'amour que je n'ai jamais reçue... avant mĂȘme de recevoir ma lettre..
"Tu sais si bien me servir et me donner le plaisir que je veux. Tu rĂ©ponds Ă mes attentes, et plus tu y rĂ©ponds plus j'ai envie de ta soumission. Et plus tu te donnes.. docile.. consentante, plus j'ai envie de t'humilier et en mĂȘme temps de t'aimer. Tu es mon objet de dĂ©sir et de plaisir. Tu es ma jouissance.
Je veux rester un moment dans elle.. m'en repaĂźtre.. vivre en elle. Sens-tu que je viens de jouir en toi? Sens-tu que demain lorsque j'aurai cette lettre cette jouissance va ĂȘtre dĂ©cuplĂ©e... que tu va offrir Ă un homme un plaisir infini, et qu'il va en vouloir encore plus de toi.
Tu es comme un fruit de jouissance.. un fruit mur.. odorant.. et dont le goût fait frémir les papilles, appelle la salive.. Sens-tu mes lÚvres sur toi aspirant ton jus.. aussi doux que du miel.. aussi enivrant que de l'alcool...? Ton ùme vient en moi et moi je viens en toi car nous ne faisons qu'un.
Je suis comme un vampire assoiffĂ© de ta substance, de ton esprit, de tes souvenirs, de tes envies, de tes peurs, de tes dĂ©sirs, de ton corps... de tes pieds jusqu'Ă la racine de tes cheveux.. je veux ta chair...je veux l'essence mĂȘme de ton ĂȘtre. Je veux ta peau, ta chair, ton regard et venir en toi
Tu m'as fait jouir et je jouis toujours, Ă chaque minute... Tu disais que les hommes faisaient l'amour trop vite.. Oui je comprends mieux, car toi, lorsque tu te donnes, c'est pour un plaisir infini.. qui ne s'arrĂȘte pas. Qui grandit et enfle... comme un fruit qui n'en finit pas de mĂ»rir. Comme si tu avais tout gardĂ© en toi jusqu'Ă maintenant, comme si tu avais attendu tout ce temps pour t'ouvrir, pour te donner.. pour te rĂ©pandre... enfin
Je reste sur cet instant, sur celui de demain... Tu as signé un pacte avec ton Démon"
Quand je lis ce mail, je sais que d'un moment à l'autre aujourd'hui... il va enfin trouver, l'ouvrir la lettre... me trouver... m'ouvrir... J'appréhende cet instant... Que va-t-il penser ?
Il me l'écrit aussitÎt : "Il est 14:36... le mercredi 24 novembre A 14:10 j'étais à la poste.
J'ai vu la jeune femme regarder dans le tas d'enveloppes au fond et en ressortir une lettre blanche. Et j'ai vu celle-ci se rapprocher de moi. Et un immense bonheur est monté en moi. La lettre a glissé sous la paroi de verre du guichet et je l'ai touchée. Et la femme m'a souri.
En y allant, je ne savais pas oĂč ni quand je l'ouvrirais... Chez moi... dans un endroit calme.. cette nuit. Seul Mais.. il y a toujours un mais... Je n'avais pas envie d'attendre.. pas plus que de l'ouvrir dans mon bureau au travail : le lieu n'Ă©tait pas digne de la situation.. Ca ne collait pas.
Et alors j'ai su.. C'est apparu comme une Ă©vidence : Lorsque j'ai regagnĂ© la voiture, il y avait des gens. Et me surplombant la ligne de chemin de fer et un train Ă l'arrĂȘt Ă l'approche de la gare.
Et alors je me suis dit que je devais l'ouvrir lĂ .. dehors.. devant tout le monde. Pour que le monde sache que tu avais dĂ©cidĂ© d'ĂȘtre ma petite soumise, ma petite salope.. de m'appartenir. Je voulais que tu te montres nue devant eux.
Je l'ai ouvert en dĂ©collant le rabas.. J'ai regardĂ© Ă l'intĂ©rieur. Puis j'en ai sorti les deux pages lentement. Je n'ai pas tout de suite lu les mots.. j'ai juste remarquĂ© ton Ă©criture noire. Mais ce que j'ai vu tout de suite, c'est le O de Odile dessinĂ© avec ton sang.. puis ton index. Et alors avant mĂȘme de lire, j'ai approchĂ© la lettre de mon visage et je t'ai senti, humĂ©. J'ai caressĂ© ton empreinte, ton sang qui avait traversĂ© la lettre.. ta mouille. J'ai humĂ© ton ĂȘtre et ton intimitĂ©. C'Ă©tait un sentiment intense et inoubliable. Le vent frais est passĂ© sur ta lettre lui aussi, le soleil a vu, les gens m'ont vu et t'ont vue, et dans le train arrĂȘtĂ© d'autres personnes ont du s'interroger ou voir tes marques sur le papier blanc.
Oui.. c'Ă©tait Ă©vident.. je devais la lire Ă l'extĂ©rieur.. devant "les autres" pour que tous ils sachent.. que tu as dĂ©cidĂ© de m'ĂȘtre soumise, pour un jour devenir insoumise Ă tout ce qu'on t'avait appris, Ă ce qu'on attend de toi depuis que tu es petite.
La lettre est lĂ devant moi
Je dois avoir d'infimes traces de toi sur moi.. quelques molécules de toi.. sur mes doigts, sur mon nez et mes lÚvres...
J'ai envie de toi.. lĂ .. tout de suite Ă l'instant
Envie de te voir honteuse, envie de te voir pleurer, envie de te voir sourire...
J'ai une envie folle de ton sang, de ta mouille. Je n'ai qu'un regret, c'est que tout ait séché.. car j'ai envie de boire réellement ton sang.. de boire ta mouille.. ta salive.. ta trasnpiration... de m'en délecter...
Tu dois trouver ça sale.. Tant mieux. Moi je ne trouve pas ça sale.. loin de là ...
Oui.. c'est terrible cette envie que j'ai. Je vois tes cuisses écartées et relevées comme sur la photo.. je te vois dégoulinante et je sens ma bouche avide s'approcher de ton sexe pour me nourrir de toi.
Tu es désormais à moi
Petite salope !
Origame".
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