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Ecrire  page publique
quand on est seuls. là on a tellement de choses à dire.
je pense tellement.
à longueur de journée, je pense. d'autant plus quand je suis seule.
et je déteste ça.
se retrouver face à soi même, réfléchir, se poser des questions, se demander où est sa place, est-ce qu'on vit bien la vie qu'on voulait vivre.
pleurer, comme ça, pour rien, sans trop savoir pouquoi.
sentir un malaise intérieur. sentir que quelque chose ne va pas, et ne pas savoir mettre de mots là dessus.
trop plein.
ras le bol.
épuisement.
et pourtant au fond de soi l'envie de s'agiter dans tous les sens.
envie de disparaitre, que le temps s'arrête, envie de prendre du repos, être sereine, arrêter d'avoir une liste interminable de choses à faire. le genre de liste qui s'allonge plus vite qu'elle ne rétrécit.
écrire, encore et encore. écrire alors que j'avais arrêté. peut etre la preuve que je m'étais perdue. est-ce que je me suis vraiment retrouvée? ces études de merde, pourquoi je me suis lancé là dedans... même pas mon rêve. mais il faut bien faire quelque chose. un diplome, pour un boulot. infirmière. 1an, 4semaines de vacances, le rêve quoi. et un statut d'étudiante, tu parles d'une vie d'étudiant...
la merde quoi. pourrait y avoir pire certes, mais c'est la merde on peut le dire.
et pourquoi cette poussière se dépose aussi vite sur ces meubles??? elle fait exprès je pense, pour m'emmerder. si si!
comme cette plante verte qui se porte à merveille chez mes parents et qui dépérit quand elle vit ici. la chienne, elle se venge de je ne sais quoi...
je grogne, je vais finir par mordre, c'est certain. burn out de la life!
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