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Passage à l'acte! page publique
Il se met à faire des trucs bizarres. Le mec soi-disant ultra timide ! Tu parles d’un timide… s’arranger pour me faire la bise. Se rapprocher subtilement de moi sur cette banquette bleue qui tient si chaud ! Se retrouver collé à moi en me glissant subtilement en se levant que mon tatouage est joli. Jouer au mec demandé entre Marie-Christine et les textos qu’il reçoit. Il veut jouer à ce jeu, je peux y jouer sans aucun souci. Je deviens moi aussi moins coincée. Je peux la jouer femme fatale, enfin. Lui faire « les yeux », partout, tout le temps. Marcher devant lui avec cette assurance sexuelle qui me caractérise. Chambrer, réciproquement. S’arranger pour le toucher un maximum, même si ce n’est qu’une surface d’1cm². S’arranger pour qu’il me touche et s’excuse alors que je n’attendais que ça. Je suis de plus en plus certaine que l’attirance au moins physique est réciproque.
Jeudi 24 Juin, après cette journée particulièrement fructueuse en allumage, 16H30, je finis ma journée. En arrivant à ma voiture, un papier dépasse de ma portière. Je sais de suite que c’est lui. Je crois mourir d’un infarctus ! Je monte et lis la chose. Il n’a même pas signé, comme si c’était évident ! Il apprécie ma compagnie, tiens donc. Son numéro de téléphone. Je vérifie quand même que ce soit bien lui… je lui en veux quelques minutes de ne pas avoir attendu lui non plus. Comment je vais faire moi maintenant ! Je suis bien obligée de lui dire qu’il me rend folle. Je lui envoie un texto, en lui disant, que son numéro dormait dans mon portable depuis le début. Ça a du le surprendre. Il me demande des détails. Je lui avoue alors que j’ai eu cette chose depuis la première fois où je l’ai vu.
S’en suivent des heures et des heures de textotage. Jusqu’à 3h du matin ! Le soir même. Il me dit aussi qu’il a eu cette chose la première fois que nos regards se sont croisés. Je trouve ça fou ! Les gens qui ne croient pas au coup de foudre sont simplement ignorants. Si bon cette sensation qui nous perd ! J’en apprends alors beaucoup sur lui, il apprend aussi beaucoup sur moi puisque jusqu’à maintenant, il parlait beaucoup, moi j’écoutais. Me caser avec lui, de suite, sans problème. Peu importe les conséquences, quand mon cœur bat, il prend les rennes !
La journée suivante est un supplice. Je suis méga distante, il me le fait remarquer. Mais tellement l’impression que c’est écrit en gros sur mon front « lui, là, oui il me rend folle ». Je ne peux pas le toucher certes, mais rien que le fait qu’il soit dans la même pièce que moi me rend sereine.
S’en suit un weekend riche en échanges. On en apprend encore l’un sur l’autre. Plus je lui parle, plus je me dis que mon cœur a eu raison le premier jour de me dire « ce type là, creuse ». Je me demande alors si cupidon n’existe pas vraiment ? Il est censé rassembler les personnes faites pour êtres rassemblées. Il était là ce jour là, non ? Il pourrait prévenir !
Savoir qu’il est là quelque part en train de penser à moi me rend alors heureuse. Un sourire se dessine constamment sur mon visage. Les heures deviennent des secondes quand je pense à lui. Le soleil vient juste sublimer tout ça. J’aime qu’il me dise qu’il a envie de moi, qu’il pense à moi, que tout ça le rend dingue. J’aime qu’il me dise qu’il pouvait plus attendre, qu’il voulait que ça avance. J’aime quand il me parle anglais. J’aime quand il me vend du rêve avec Séville ou NYC. J’aime l’embêter. J’aime jouer le second degré. Il gère bien la chose aussi. J’aime quand il utilise des mots intelligents pour dire des trucs simples, je suis la spécialiste pour ça aussi. J’aime quand il me dit qu’il serait prêt à tout pour juste avoir un câlin. Et j’en passe. J’aime tout chez lui de toute manière.
Et comme le dit le bon vieux Saint Augustin, celui qui se perd dans sa passion perd moins que celui qui perd sa passion. Pas faux ! Et moi, pour rien au monde je voudrais la perdre…
Puis vient le premier jour où on s’est parlé, vraiment, en vrai, en dehors du cadre de soins. Un moment ce matin, assis dehors avec d’autres. On se chambre, on se glisse des trucs que seuls nous peuvent comprendre. J’aime quand il me regarde. J’aime le regarder. J’aime aussi quand il me fait ce regard quand je le chambre. J’aime tout en lui tout court.
Pleurer de rire à ses côtés. Un délice… comme si tout autour disparaissait…
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