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Erecnophobie page publique
Quelle histoire ! J’ai fait un de ces rêves cette nuit, j’y pense encore et c’est pourquoi je viens ici l’écrire parce-qu’il faut que je l’exprime d’une manière ou d’une autre.
Dans mon rêve, il y avait Jérôme et d’autres gens que je connaissais, ou du moins je les connaissais dans le rêve mais n’ai aucun souvenir d’eux dans la vraie vie. On était toute une communauté de jeunes à habiter chez Papy, je ne sais plus pour quelle raison. A un moment, on était allongés côte à côte Jérôme et moi, on se faisait des câlins et ça devenait de plus en plus chaud jusqu’à ce qu’il se mette à parler de son angoisse de je-ne-sais-plus-quoi (au début je n’écoutais pas trop car j’étais dans un état second). Au moment où je me mets à entendre, il dit : « C’est comme mon érecnophobie. C’est une angoisse, une peur telle d’avoir une érection que je sais direct que je n’en aurai pas. -Ton érecnophobie ? -Beh oui : j’ai peur de l’érection. -Tu sais pourquoi ? -Non »
Et là , l’un des amis avec qui on habitait entre dans la chambre et dit qu’il faut que l’on y aille, y’a Machin qui nous attend pour sortir, il nous amène. On sort de la maison et dehors je lui dit « Mais tu sais, tu auras toujours cette peur si tu ne la surmontes pas ; tu sais que le meilleur moyen de la surmonter c’est de l’affronter… -Je sais mais.. » Et là , le même gars qui nous avait dit de venir nous dit de nous dépêcher puis me dit «Tu parlais d’érection ? » je réponds que oui, comme si c’était un sujet courant et sans aucune gêne .
Après on monte dans la voiture de Machin, une énorme voiture blanche avec quatre banquettes en tout : 2 ou 3 places devant, deux banquettes de 4 places et une banquette de 2 places à l’arrière !Avec Jérôme, on est assis presque à l’opposé l’un de l’autre. bref, on continue dans la rue de Barilleau et là , travaux, on doit faire passer la voiture sur un pseudo-pont en bois mais en fait il n’y a pratiquement pas de bois et je me dis que l’on ne passera jamais mais je me rassure en me disant que dans les rêves tout est possible ! Au bout on arrive presque dans le vide et chaque passager doit descendre et rejoindre le sol par une petite échelle. J’attends Jérôme en-bas en me demandant bien comment le conducteur va pouvoir conduire sa voiture jusqu’en bas. Jérôme me rejoins, il est avec un copain. Il me prend par la taille mais c’est tout. On va s’allonger en attendant je-ne-sais-plus quelle fête et on parle (je ne sais pas ce que l’on se dit, ce n’était pas distinct qd je rêvais). Je ne sais plus à quel moment le rêve se termine mais après ça je ne me rappelle plus rien.
Assez dérangeant comme rêve. En me réveillant, je n’avais qu’un mot dans la tête : érecnophobie. Un mot, que j’ai inventé mais qui décrit la peur de ne pas être à la hauteur et l’angoisse que doit ressentir Jérôme à l’idée d’aller plus loin dès maintenant (ce qu’a raconté Patricia vendredi n’a rien dû faire pour arranger tout ça). Il ne souhaite pas aller plus loin pour l’instant, il me l’a dit mais je ne sais pas pour quelle raison. J’espère que ce n’est pas qu’il n’en a pas envie : dans mon for intérieur, je suis sûre que ce n’est pas ça, d’abord parce-qu’il souhaite vivre qqc de long avec moi, de tte évidence et aussi parce-qu’il me trouve attirante, il me l’a dit, pas en ce terme-là mais tout ce qu’il me dit me conforte dans l’idée que je lui plais, sur tous les plans. Ceci m’amène donc à croire que la seule explication possible serait qu’il angoisse à l’idée de cette première fois. Version plausible puisqu’il est d’un tempérament angoissé. Je ne sais pas si nous aurons l’occasion d’en parler.
Hier il m’a dit que son copain David lui avait dit trouver que l’on avait été distants l’un vis-à -vis de l’autre la fois où il est venu prendre le café chez lui. En fait, c’est que l’on essaie d’être discrets quand il y a des gens pour ne pas les gêner et puis on n’a rien à leur prouver mais après avoir raccroché j’y ai repensé et je me suis dit qu’une partie du week-end, il y avait eu une certaine distance en effet. Je n’y ai pas pensé sur le coup mais si ça avait été le cas, j’y aurai fait allusion pour connaître la version de Jérôme. Avait-il peur que je lui saute dessus après la nuit de vendredi ? (humour !). Je crois qu’une fois ou l’autre, on sera amenés à reparler de cet incident mais en tout cas je ne brusquerai rien ni personne et surtout pas lui.
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