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La liberté page publique
Pour rencontrer la liberté, je dois avoir l'esprit complétement libre, sans aucune ombre d'une déviation. Je me demande si je désire être vraiment libre ? lorsque j'en parle je ressens comme une gêne et cela m'ennuie, j'aimerais ne plus avoir de pénibles souvenirs de mes malheurs et avoir en tête que des jours heureux, mais rejeter les uns et retenir les autres est impossible, car la douleur est inséparable du plaisir. Il m'appartient de savoir si je veux être absolument libre,si c'est le cas je dois commencer par comprendre la nature et la structure de la liberté, que je désire me libérer de la douleur, de l'angoisse, cela ne serait pas vouloir la liberté, qui est à mon avis un état d'esprit tout différent.La liberté de douter, de se remettre en question,, c'est certainement une liberté si intense,active, vigoureuse,c'est un état ou l'on est absolument seul, pourrais-je trouver cette liberté qui est solitude totale, en laquelle n'ont de place pour personnes, cette solitude est un état d'esprit qui ne dépend d'aucun stimulant, d'aucune connaissances, elle n'est pas n'ont plus le résultat de l'expérience et des conclusions que l'on en peut tirer. nous ne sommes jamais seuls, intérieurement, il y a une différence entre l'isolement, la réclusion et l'état de celui qui se sait seul. Nous savons tous ce qu'est l'isolement : on construit des murs autour de soi, afin de n'être atteint par rien, de n'être pas vulnérable,ou on cultive le détachement qui est une autre forme d'agonie, ou on vit dans une tour d'ivoire, se savoir seul, c'est autre chose .Les déchets du passé encombrent l'esprit, on est jamais seul tant qu'on est rempli de souvenirs. Pour être seul, on doit mourir au passé, lorqu'on est seul, totalement seul, on n'appartient ni à une famille, ni à une nation,ni à une culture, ni à un continent, on se sent étranger. On commence à comprendre la solitude qui est une nécessité de vivre avec soi-même tel qu'on est, et non tel qu'on devrait être ou tel que l'on a été. On ne comprends une chose qu'en vivant intimement avec elle , mais dés qu'on s'y habitue, on ne vit plus avec elle, si l'on vit près d'un torrent au bout de quelques jours on ne l'entend plus, un tableau dans notre chambre disparaît au bout de quelques temps,il en est de même pour des montagnes, des vallées, des arbres et il en est de même pour notre famille, mais pour vivre avec tout cela, il ne faut jamais s'y habitués, jamais les accepter, il faut prendre soin tout comme on soigne un arbre nouvellement planté, l'abritant du soleil et de l'orage, en prendre soin sans comdamnation, ni justification, alors on commence à aimer, en prendre soin c'est aimer, ce n'est pas que l'on aime être envieux et anxieux, ainsi que cela arrive à tant de personnes, mais plutôt que l'on éprouve un penchant naturel à observer .
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