 Journal public |
|
| |
le 1er mai page publique
Cette journée que nous connaissons actuellement sous l’appellation « de fête du travail » et qui a lieu le premier mai (tout le monde est au parfum sic !)) renferme en fait une riche et longue histoire. A différentes époques et en différents lieux, les traditions varient amplement : planter des arbres, glorifier les enfants, affirmer sa flamme… Avant que le 1er mai ne soit la fête du travail, il existait plusieurs habitudes festives. Bafouillons tout d'abord de l'arbre de mai. Ce rituel nous vient du temps des Celtes. Il était identiquement pratiqué par les Gaulois et les Germains. cette coutume continue dans certaines campagnes et en Allemagne. D'une part, le 1er mai, il était bon de planter un arbre. Chaque enfant en plantait un ce jour là et tous priaient les esprits de la nature pour qu'ils favorisent la croissance et la fertilité des plantes.
D'autre part, les hommes partaient en forêt et coupaient un bel arbre qu'ils ramenaient à la force des bras. Arrivé au village, l'arbre était dégarni de ses branches et taillé en pointe, puis peint et décoré de fleurs, de couronnes de verdure et d'images pouvant symboliser les divers corps de métier. Puis il était installé au centre du village, érigeant sa pointe vers le ciel, reflétant l'espoir des villageois pour la saison à venir. C'était l'opportunité de festivités et de réjouissances. Cette fête demeure toujours en Allemagne.
Le premier mai était aussi la fête de l'Amour. Des bals étaient organisés où les jeunes filles étaient vêtues de blanc et les jeunes gens portaient du muguet à la boutonnière. Les parents en étaient exclus, c'était l'occasion de dévoiler ses sentiments. À cette occasion, l'amoureux offrait des fleurs à sa bien-aimée, plantait un arbre devant sa maison ou y accrochait une couronne de fleurs qu'il venait décrocher la semaine suivante accueilli et régalé par les parents. Les lilas étaient un hommage à leur beauté, le houx reprochait le mauvais caractère, le sureau reprochait la « paresse ».
|