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courriel envoyé à l'amour de ma vie page publique
Bon je ne vais pas te raconter ma vie, juste t’écrire cette bafouille et puis c’est sympa d’avoir de la lecture… Je ne désirais pas laisser notre conversation de dimanche soir, dégringoler dans le précipice, et te laisser dans le vide du silence, aussi je me permets de réagir sainement à tout ce que tu m’as dit, j’ai du mal à encaisser, je ressemble à ces vieux ordinateurs datant de l’âge de pierre, je rame dans la montée et pédale à fond dans la descente comme une déb. Mes capacités de stockage au niveau mémoire sont plutôt limités, trop de stockage, je bogue et je ne réponds plus, alors pour pas que je débranche je dois me limiter, afin de pouvoir gérer les informations comme il se doit. J’ai pu garder ma coquille un peu entrouverte et j’ai accueillir tes maux, je ne pensais pas être aussi émue et bouleversée devant ces vérités, je croyais ces blessures ensevelies et bien cautériser, j’ai été bluffé. En 2005, j’ai mal réagi à ton mail, je m’en excuse, mais je n’avais pas le choix, j’étais encore envahie de colère, il me fallait du recul, un certain lâcher prise pour pouvoir comprendre. Actuellement je suis psychologiquement une personne « fragile », je cache mon mal être derrière l’humour, c’est une fausse protection, par contre la moindre émotion (positive ou négative) peut me déstabiliser, le gouffre n’est pas loin. Sinon je suis satisfaite du fait qu’on puisse se parler vraiment, évitons une bonne fois pour toutes les conversations banales ; le tournage autour du pot, commençait à me peser grave, il était grand temps de passer à l’essentiel et comme dit le renard au petit prince « l’essentiel se voit avec le cœur », je connais ma part de responsabilités dans cette relation, néanmoins je me demande « ais-je été qu’un bon plan cul ?». Ce que j’ai vécu avec toi, je l’ai jamais vécu, j’étais bien avec toi, je me sentais vivre, respirer, regarder, rire, sauter, courir…. Même pleurer ! Je me suis ouverte à toi, Tu étais ma lumière. Ce sont des sentiments de bonheur. Si j’ai accepté ta proposition en juillet 2004, c’est uniquement par amour, je ne voulais pas que tu sois malheureux à cause de moi. Merci de me lire et pardonne moi si ces maux te dérangent. Nous pourrions en discuter à mon retour, je pars ce soir quelques jours « besoin d’air pur ».
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