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Dieu page publique
Voila bien des lustres, que je n’ai pas mis les pieds dans une Église. On m’a baptisé, j’allais à la messe étant enfant, mais à l’âge de 15 ans, au grand dam de ma grand- mère, j’ai cessé tous rapports avec l’église catholique. Faut dire aussi que Dieu ne m’a jamais rien inspiré, même quand j’étais enfant. Je m’excuse auprès des lecteurs que mon athéisme pourrait heurter, bien que je n’y sois pour rien si je ne crois pas. J’envie pourtant ceux qui ont la foi, car ces gens sont convaincus d’être sauvés après la mort et de rejoindre enfin dans la contemplation leur Dieu. Certains vont même jusqu’à se retirer la vie pour une cause qu’ils jugent fondée. D’autres se battent bec et ongles afin que la parole s’accomplisse. On ne peut d’ailleurs pas dialoguer avec quelqu’un qui a la foi ! Il croit parce qu’il croit, point ! Pour une athée comme moi, la mort reste une fin en soi. Pour les croyants c’est le commencement d’une autre vie. C’est à mon sens, là où le bat blesse. La mort me fait peur et je n’ai pas envie d’arriver à échéance. Le fou de Dieu par contre, lui, aspire à cette fin. Toute une différence n’est ce pas ? Ne désirant pas la mort, je n’ai aucune envie d’aller me battre pour quelque cause que ce soit. Certains me catalogueront de lâche, ceux-là devraient comprendre, que je n’ai rien face à la mort, qui m’encourage à la subir. Autrement dit je ferais un bien piètre guerrière. Que voulez-vous, je n’aspire qu’à la paix, et aux milliards de dollars qu’on devrait verser à la recherche scientifique plutôt qu’à la guerre pour qu’elle puisse un jour éradiquer le cancer, le SIDA, et rallonger la vie. Les fous de Dieu qu’ils soient évangélistes chrétiens, islamistes intégristes, juifs orthodoxes et catholiques conservateurs, placent plutôt leur fric sur l’armement et la guerre. Ces croyants sont devenus une menace pour l’humanité et ils me font peur. À l’école on m’apprenait, que les croisades, au nombre de neuf, s’étirant sur 179 ans, ayant fait probablement des millions de victimes, ont été une guerre sainte, autant du côté chrétien que chez les musulmans. Ensuite j’appris, que pendant 36 ans les protestants calvinistes exigeants la reconnaissance de leur culte, fit une guerre meurtrière contre leurs opposants catholiques qui les traitaient d’hérétiques. Puis vint la sainte inquisition, qui pendant presque quatre siècles, flagella, confisqua, emprisonna, tortura et exécuta sur le bûcher tous ceux que les jugent ecclésiastiques condamnaient comme hérétiques. Ces chrétiens qui aujourd’hui encore, au nom de Dieu, font la guerre à l’Afghanistan, à l’Irak, ces pays soi-disant sous l’emprise du mal. Plus tard on m’enseigna, que les Musulmans, au nom d’Allah, envahirent la plupart des régions méditerranéennes et qui aujourd’hui mènent encore un combat envers le grand Satan. Puis on m’appris que le peuple Hébreux qui au nom de Yahvé fit la guerre pendant 2000 ans aux Amalécites, Moabites, aux Philistins, Araméens, Ammonites et Edomites, à presque tous les peuples du Croissant Fertile ; et qui aujourd’hui continuent en Palestine, au Liban et en Syrie afin que le sionisme soit et que la volonté de Dieu se réalise. Ces trois religions monothéistes, dérivant toutes de la même bible, mais ayant apparemment le même Dieu, m’ont toujours semblées le contraire de l’amour, de la charité, et de la miséricorde, dont elles se flattent pourtant d’être le porte-parole. Je pense que nous devrions nous méfier sérieusement de toutes ces religions, plutôt haineuses qu’amicales. Dans nos sociétés, Dieu reste très actif et semble le plus important fauteur de guerres. Comment pouvons-nous encore aujourd’hui, croire à semblable créature ? Car n’est-ce pas nous, qui avons créé Dieu.
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