 Journal public |
|
| |
Résolution 2007 page publique
En cette année 2007, j’ai décidé (oui ça m’arrive de prendre des décisions) de m’ouvrir aux autres, de vous parler de moi, qui je suis, d’où je viens, comment je mène ma barque, si je rame dans le bon sens, si j’utilise de bonne rame etc.… pourquoi j’écris des billets que personne ne lisent, est-ce que ça vous intéresse ?? Ça fait beaucoup de si ; de pourquoi, et de comment, direz-vous ? Eh éh !!! Mais encore, dans la mesure où je dois vous faire des révélations capitales, il me semble logique, de prendre le temps d’enfiler mes gants de velours avant de prendre les abeilles par les antennes. J’éprouve toujours le besoin de tourner autour du pot, comme bon nombre de personnes avant de me lancer, c’est comme un petit échauffement digne d’un athlète de haut niveau (le bas niveau n’existe pas). Alors qu’en pensez-vous ? Tout d’abord j’écris pour moi, le plaisir de mettre des mots là, comme ça, bafouiller avec vous, oui, étaler de la couleur et la rondeur avec un brin d’humour si possible, ajouter du piment à mon étoile, et quelle poussière d’étoile !! Je me sens coupable (ça m’apaise d’écrire ce mot) de ne pas trouver le dynamisme vital pour déblatérer avec l’imbécile qui occupe tout mon souffle chaque jour que la lumière apparaît, voilà une petite vérité qui me grignote. Et puis ça m’occupe, ça me détend l’esprit et je me sens libre, libre ? aaaaaah la liberté !! Que veux dire le mot liberté de nos jours ? Hein !! Bon bref, je zappe, j’aime jouer avec les lettres, comme un clown qui jonglent avec les balles ou les gaffes pour faire rire son public, je me fait rire c’est déjà pas mal hein !!!! Oui je sais il est facile de parler des autres, sur les autres (surtout lorsqu’ils sont absents), avec les autres dissimulé devant son écran, dans la confiance de n’être pas reconnue, rester voilé, éviter d’être juger, d’être pointer du doigts, étiqueter… ce n’est pas choses commodes de dialoguer ouvertement, tout appartient à la personne en face est-elle disposée à recueillir le message ?, connaître ses références et ses codes pour ne pas choquer, enfin vous voyez de quoi je parle. Alors bien souvent par principe de précaution je m’enferme dans mon silence, ma coquille huître et je laisse faire le temps, qui bien souvent ne fait rien, à ce moment là les devinettes se permutent dans ma tête, une remise en question est nécessaire, et je me dis : de tas de choses bêtes, des conneries à retourner mon cerveau dans tous les sens , j’affole mes deux petits pois, je frôle le bug …tout ce baratin et vous savez toujours rien de moi, la prochaine fois sans doute...
|