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se libérer du pardon Journal intime créé par paulette

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Ce journal est partiellement publique
Journal public


Préface
 se libérer du pardon
 les limites de la rage
 Ã©té 2004
 La liberté
 Etre une femme sauvage
 l'amour comme unique combat
 Qui suis-je ?
 pour toi
 soif de vivre...
10   l'attente
11   nettoyer la rivière
12   Du papillon a la poussière d' étoiles
13   la vie cousue main
14   ne pas dire
15   une juste colère
16   découvrir sa vraie bande..
17   Crabix et Paulette
18   une pensée...
19   le 31 janvier 2005
20   entre rire et larme
21   Faire partie des clan des cicatrices
22   la vie a-t-elle un sens ?
23   ma journée
24   pensée bis
25   les 4 étapes du pardon
26   Aller de l'avant
27   S'abstenir...
28   Oublier
29   Pardonner
30   une femme naïve comme proie
31   le père noël n'est pas une ordure
32   la recette du corps humain
33   aux femmes exceptionnelles
34   les chiffres ont des pouvoirs
35   coopération, réciprocité, pardon.
36   une centenaire en pleine forme.
37   baprovis
38   les bobos (bourgeois bohème)
39   la fin d'une chiffonnière
40   valentin
41   hippocrate contre hypocrites
42   délices à la noix de coco
43   coatlicue
44   pourquoi les femmes ...
45   mardi gras....carême et carnaval
46   le 8 mars
47   ma belle -soeur
48   qui veut un chat ?
49   madame araignée 1
50   le système
51   panne de souris 1
52   panne de souris 2
53   test des 10 doigts
54   véritable andouille de Val d'Apol
55   la séduction
56   comment ne pas être une mère parfaite 1
57   comment ne pas être une mère parfaite 2
58   blague
59   la retraite
60   recette d e la mayonnaise
61   le spam
62   le 1er mai
63   la fête du travail
64   la consommation
65   c'est pas moi qui le dit
66   le ménage
67   crevette à la ciboule
68   les mots sont vivants
69   eau de baignade
70   les pâtes alphabet
71   e-ver
72   e-mail
73   riz cantonnais
74   la fête des pères
75   l'informatique et moi
76   dire non en cinq leçons
77   la fête de la musique et la saint-jean
78   la gymnastique de base de la ménagère : courses
79   il y a des mots...
80   le silence des non dits
81   la revenue des classes
82   un ami
83   pensée des autres
84   ciel ma néo belle-mère
85   La BM ne vous fait que des cadeaux immondes
86   la BM ne vous a pas choisie
87   La BM a les clés de chez vous
88   La BM est l'arbitre de votre couple
89   La BM vous grille tout le temps
90   La BM se pose en rivale
91   La BM ne vous laisse rien faire
92   La BM infantilise son petit
93   La BM sait élever les enfants
94   Le rangement d'automne
95   La bibliothéque bleue
96   La marée stérile (stérimar)
97   La mante religieuse
98   dis papa...
99   Alarm with the Virus!
100   histoire cochonne
101   histoire cochonne 1
102   histoire cochonne fin
103   Blague
104   Si les compagnies aériennes étaient comme les systèmes d'exploitation
105   halloween
106   courriel envoyé à l'amour de ma vie
107   Gâteau à la châtaigne à ma façon
108    Nulle Part, Partout
109   Nulle Part, Partout
110   nulle part, partout
111   Le mensonge : mais pourquoi donc mentons-nous ?
112   Je hais Noël !
113   La vengeance est douce au coeur de la femme trompé
114   Dieu
115   femmes
116   Ni droits, ni humains
117   On pourrait croire ...
118   père noël
119   Saint Nicolas
120   le père noël actuel
121   Et la Mère Noël dans tout cela ?
122   on ne dit pas
123   anniversaire d' Orane
124   Continue à dormir petit d’homme... tranquillement...
125   les personnes de plus de 40 ans
126   choisir la vie, mais laquelle ??
127   cher monsieur
128   Il y’a des matins…
129   les privilèges retrouvés
130   Résolution 2007
131   La burle
132   pensée débile
133   pub !!!
134   Dédié à l'amour de ma vie
135   Rougail saucisses
136   crabix et paulette
137   mon jardin secret
138   jardiner
139   le bienfait du jardin
140   Le guide de la bonne épouse
141   la journée des Femmes
142   les 13 commandements de la vie
143   Le pardon
144   le corbeau et le lapin de pâques
145   Les blogs
146   blog :) suite...
147   blog en core blog
148   les blogs... la suite
149   ASSEZ DES MOUSTIQUES
150   Assez de moustiques (fin)
151   les choix de monsieur crabe
152   La salamandre tachetée
153   la princesse au petit pois
154   les vacances
155   Les vacances, ce n'est pas pour tout le monde
156   Le bonheur et la chance des beaux
157   la rupture
158   meilleurs voeux
159  les gens heureux
160   a mON PEtit RAT...
161   MARmotte CHOcolat d'alu
162   Le silence de la marmotte
les gens heureux      page publique

Depuis longtemps nous décrions les crimes d’Israël et des Etats-Unis commis envers la Palestine, l’Irak et le Pakistan et nous avons raison. Malheureusement nous oublions qu’ailleurs cela ne va pas très bien non plus. Des pays occidentaux comme la Roumanie, le Kosovo et Haïti sont pratiquement en chute libre. Et que dire de l’Afrique, où le quart de la population crève du Sida, de faim et de soif. Et dans bien d’autres endroits dans le monde et Dieu sait s’il y en a, de pauvres populations sont carrément exploitées soit par leurs propres dirigeants ou par des nations voisines et colonisatrices.


Des milliards d’enfants, de femmes et d’hommes de tous ages souffrent dans leur esprit et dans leur corps sur cette planète. Cette dernière, pourtant, pourrait être si belle, si les horribles monstres assoiffés de sang et de rapines, mettaient leurs fortunes à la disposition du pauvre monde au lieu de le saigner à blanc. Mais arrêtons-nous de suite, car nous rêvons en couleur. Pourtant cela serait si beau si l’arc-en-ciel réunissait tous les peuples sous une même bannière où aucune caste, aucun pouvoir et aucune fortune ne venait ternir cette splendide arche d’alliance. C’est malheureusement en noir et gris que la vie de la plupart des hommes s’écoule sur la terre.

Sans cesse nous voyons à la télévision des personnes misérables. On nous montre même chez nous, à notre porte, des gens qui souffrent. À Barbes, HLM et promiscuité égalent délinquance et pauvreté. Une femme de 40 ans aux yeux et aux cheveux noirs affiche presque 60 ans. Elle ne travaille pas mais a tout de même deux adolescents à faire vivre. De sa fenêtre du 5eme étage elle leur crie dans sa langue de ne pas faire les cons. Ces deux-là s’en moquent et lui montrent le majeur, car sous la couverture quelque fric peut se faire. La police des nantis rôde, elle surveille et parfois pique nos deux ados et la mère pleure et tout le monde s’en fout. Quand les pauvres trinquent, qui s’en soucie ?

Pendant ce temps, à la même télévision, nous voyons des « soaps » où des gens riches disputent le pouvoir et le fric à d’autres gens fortunés, et tous semblent heureux dans leurs magnifiques propriétés. Entre deux émissions, la publicité n’est faite que pour les riches. Eux seuls peuvent se payer le luxe d’acheter les produits qu’on leur impose. Les pauvres, la regardent aussi sur leur vieux poste à oreilles de lapins et salivent devant l’étalage de marchandises auxquelles ils n’auront jamais accès. Cette publicité pourrie frôle l’ignominie quand elle présente cette belle nénette caressant langoureusement une bagnole rutilante. Quand le riche voit ça il s’en fout, car il n’a pas besoin de ces images pour s’offrir la bagnole et la nénette en prime. Pendant ce temps là, le pauvre mec levé à 5 heures du mat, continuera de pédaler sur sa vielle bécane jusqu’au turbin. Le patron arrivera à l’usine vers 11h30 dans sa puissante cylindrée décapotable à l’heure du casse-croûte, pour que ses ouvriers puissent la reluquer et par le fait même zieuter la nénette aux cheveux platine assise près de lui. Cette dernière après avoir déposé son riche amant, repartira au plus sec avec l’auto dans un nuage de poussière afin d’épater la galerie de pauvres bougres. Elle se dirigera vers les plus chics magasins de luxe pour y dépenser aussi sec une partie du fric de l’affameur de pauvres que les ouvriers n’auront pas dans leurs poches. La boucle est bouclée. Le regretté Jacques Tati avait tout compris depuis belle lurette.

Pas besoin d’aller bien loin pour trouver la misère, elle est collante et gluante cette misère. Avant, elle se cachait dans des trous sombres la misère, elle avait honte de se montrer. Aujourd’hui, partout on la voit s’étaler au grand jour, car elle n’a plus d’endroit où se planquer, elle ne peut plus fuir devant les caméras de télévisions, on la débusque où qu’elle soit cette douloureuse misère, elle geind, elle pleure, elle crie au secours la déchirante misère, tout le monde la voit mais personne ne l’écoute. Elle a deux défauts la misère : pauvre elle est c’est le moins qu’on puisse dire, mais son pire défaut est d’être relative, car laquelle est la plus malheureuse de ces deux femmes, la Parisienne qui par manque de pognon peine à nourrir ses deux mômes et qui tous les jours est confrontée au gaspillage des riches ? Ou cette femme Danakili vivant dans les plaines steppiques d’Éthiopie, qui sarcle des champs presque stériles, où elle trouvera tout de même quelques racines pour apaiser la faim de ses deux enfants ? Cette dernière ne connaît pas la surconsommation des nantis. Deux femmes relativement aussi pauvres l’une que l’autre.

La richesse par contre, accumule non seulement son fric et son pouvoir, mais quand elle le peut, elle se cache dans des quartiers résidentiels où de somptueuses baraques se jalousent leurs façades comme des courtisanes. Dans ces quartiers la richesse a installé des caméras privées qui espionnent de soi-disant petits banlieusards affamés qui pourraient venir lui piquer quelques résidus de table débordant de ses poubelles nickelées. Cette pantagruélique et écœurante richesse se pourlèche les babines, elle bouffe la richesse, elle est obèse la richesse, elle se goinfre la gourmande richesse de la vie des pauvres, elle a soif, elle avale et se saoule de la sueur des indigents. De plus elle n’a pas honte la richesse de posséder à elle seule les trois quarts des ressources de la planète. Non ! La richesse se vautre dans le luxe et le lucre, elle s’étale, elle gruge et finira par prendre toute la place. Elle est heureuse la richesse et du reste elle s’en fout. Quelle différence y a t -il entre une Parisienne riche du 16eme et une riche Américaine de Long Island ? La langue ! Mais quelle langue !

Pendant que les trois quarts de la population crèvent de faim et de soif, les riches, parce que des quotas sont imposés par leurs gouvernements, brûlent des tonnes de blé et déversent des millions de litres de lait dans des fosses. La farine et le lait en poudre ils ne donnent pas les riches, ils jettent. Autrement dit, il y a automatiquement, vu le nombre effarant de pauvres, beaucoup moins de riches sur cette foutue planète et il est certainement plus facile d’être heureux quand on est plein de flouse que quand on a pas un rond... et s’il y en a qui osent me dire le contraire de cette Évidence, je leur répondrai comme notre regretté bédéïste Jean Marc Reiser « LES GENS HEUREUX ME FONT CHIER »