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S'approche de ton blanc rivage... page publique
.Petite maman me voies-tu à travers tous ces grands nuages, Qu'annoncent sans relâche le départ précipité de ceux qu'on aime .et quand la pluie tombe sur moi je sens comme des pétales de roses, cingler mon visage pour dire que le temps n'est pas fait pour les hommes .Et dire qu'autrefois tous réunis, heureux étions nous… Courant dans les prés, dans un ciel d'été, ça nous rendait fous… .Plus vite que les étoiles, aux allures de chat , Essoufflés par nos rires, on réveillait monts et forêts .Rappelle toi qu'un jour, au bout d'une course si effrénée, Une petite bête aux jaunes yeux avec soin on a ramené .Cette fois ci tu vas pouvoir retrouver les doux traits de velours de celle que tu as tant choyée et que d'où je suis je vais tant pleurer .Et malgré le cœur serré, j'imagine que le paradis doit être beau, Car je sais que du ciel tendresse est symbole de tous ces cotonneux messages .Petite maman entends-tu Sarah s'approcher de ton blanc rivage Qu'un vent pousse vers toi léger comme le souffle de l'automne ?
(En hommage à Sarah qui de toutes ses moustaches a rejoint mes parents...). J-F Mangin 06.03.78.60.13
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