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Comment passer du bien-ĂŞtre au mal-ĂŞtre, par YaĂŻza 10/11/03 page publique
Week-end mouvementé pour une fois.
Samedi j’avais rendez-vous avec des instits du département chez Amelle et Guillaume, à 1h15 d'ici. Lui est instit et elle prof. Ils sont adorables et passionnés, et puis très engagés. C’est agréable de discuter avec eux. J’aurais, c’est sûr, l’occasion d’en reparler parce que je crois que je vais de plus en plus les côtoyer (j’espère en tout cas), en particulier dans le domaine professionnel.
Après on devait tous sortir à un bal folk. On est partis à cinq. GENIAL. Guillaume est un vrai pédagogue. D’abord il a réussi à me faire danser sans que j’ai envie de résister (1er exploit), puis il a réussi à m’apprendre à danser (2ème exploit). C’était vraiment chouette. Il venait me chercher, me prenait par la main, et je le suivais.
Il représente le type même du mec qui me plaît, et en même temps il ne peut pas y avoir ambiguïté, alors il me traite comme une copine avec laquelle il n’y en pas…du coup il me prend par la main ou me serre contre lui en dansant. J’ai envie de dire que j’en ai profité. Sans ambiguïté. Je ne sais pas comment expliquer. Mais ça fait une éternité qu’un garçon ne m’a pas pris la main ou contre lui. 10 éternités même. Alors oui, j’ai savouré. Je n’en ai pas profité mais j’ai savouré. Disons que je ne me suis pas dégagée. Mais c’était beau aussi parce que c’était très sain, normal, sans problème, presque enfantin.
J’ai dormi chez eux. Je n’avais aucune affaire et j’ai donc refusé, mais ils ne m’ont pas laissé le choix. Je crois qu’ils m’ont adoptée. J’en pleurerai tellement ça me fait plaisir que des gens comme eux s’intéressent à moi et aient envie de devenir mes amis.
Dans la conversation, j’ai expliqué que j’avais envie d’aller à Tours. Guillaume a réagi au quart de tour en disant que je ne devais pas. Quand j’ai expliqué que je n’avais pas d’amis ici il m’a répondu « Si ! ! Il y a nous ! »
Merci à tous les deux. C’est vraiment rare de rencontrer des personnes de cette qualité qui n’aient pas la grosse tête.
Dimanche Ă midi au retour, le moral est redescendu dÂ’un coup.
Martin m’obsède, la souffrance devient insupportable. Même au bal, moment heureux, je ne pensais qu’à lui, et au fait que j’aimerai qu’il y soit avec moi.
Bref j’ai passé 2h au téléphone avec Emilie. Ca fait du bien mais c’est toujours pareil. Je me rends compte que je dois agir, que ce n’est pas supportable, mais ça m’enfonce encore plus. A la fois je ne peux plus vivre sans parler avec lui, à la fois je ne peux pas lui parler. Emilie a essayé de me faire dire que je l’------. Je ne peux même pas l’écrire. Je ne peux pas. J’ai l’impression d’être malhonnête. Je ne m’autoriserai à le dire que s’il le sait et l’accepte.
Ce qui nÂ’arrivera pas.
JÂ’en ai marre.
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