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pas de titre 25/11/03 page publique
J'aurais pu donner pour titre "c'est terminé", mais rien n'avait vraiment commencé; ou bien "au moins c'est clair", mais ce n'est pas tout à fait vrai; encore "on restera copains", mais ce sera plus comme avant; ou encore "il vaut mieux avoir des remords que des regret" mais j'ai bien peur d'avoir plus perdu que gagné; ou bien "je trouverai quelqu'un qui me conviendra mieux" mais je n'y crois pas une seconde; ou finallement "peut-être qu'il changera d'avis", mais je n'ai même pas le droit d'y penser.
Bref, la fameuse discussion tant redoutée a finallement eu lieu. je ne pensais pas que ce serait aussi dur.
Mais je n'ai pas le temps d'en parler maintenant. Je copie juste ici le message que je lui ai renvoyé hier soir, et je raconterai un peu plus tard.
Deuxième épisode...
Bon, je peux vraiment pas être en colère contre toi. La situation est bizarre. A la fois je vie ça avec toi (même si c’est malgré toi), et à la fois je sais que j’en parlerai avec toi si ça m’arrivais avec quelqu’un d’autre, comme tu l’as fait d’ailleurs. Martin l’ami et Martin plus que l’ami. Le plus dur c’est de se dire que Martin l’ami risque de changer à cause de l’autre. J'ai un peu l'impression de tout foutre en l'air au moment justement où tu m'accordais vraiment ta confiance. En ça je me sens un peu coupable.
Je ne crois pas avoir construit un château sur des fondations de pavillon, la relation entre toi et moi permettait réellement de penser que ça pouvait évoluer. Peut-être que tu ne me croiras pas. Je suis presque sûre que ce sera le cas. C'est pour ça que je ne peux pas t'en vouloir. Le truc je crois c’est que tout est une question de code. Il faut quand même que tu saches que tu utilises beaucoup de codes qui peuvent présager plus qu’une amitié. Même si je sais que tu vas dire qu’on s’en fout des codes, il n’empêche qu’ils existent et qu’il faut vivre avec. Le tout c'est de se mettre d'accord dès le départ et c'est ce qu'on n'a pas fait puisque on pensait tous les deux que l'autre avait les mêmes codes. L’image qu’on donne aux autres et dont on parlait hier soir, dis-toi que ça pouvait être l’image que je percevais moi aussi. C’est con mais je pense que quelqu’un d’autre aurait aussi réagi comme moi.
Juste un truc, c’est que j’ai pas du tout envie de perdre Martin l’ami, même s’il semble que ce soit beaucoup moins important pour toi de garder cette amitié.
Voilà , ne prends surtout pas ce mail comme une attaque ou une leçon mais plutôt comme une ouverture vers une discussion, car tu sais déjà que je suis prête à écouter ce que tu as à dire. Et puis je veux surtout avoir de tes nouvelles, parce que quand même, si t’es pas bien, ça craint.
Bisous
Yaïza
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