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Puisque tu pars. 11/01/04 page publique
Et voilà . Ce week-end j'ai vu Emilie pour la dernière fois avant son grand départ... C'est assez dur. On s'appelait tout le temps en plus ces derniers temps. Mais comme je l'ai dit le fait d'avoir rencontré Elpidio me rassure beaucoup. J'ai discuté avec lui une grande partie de la soirée hier. La seule chose qui m'inquiète dans leur histoire c'est qu'il doute de tout tout le temps. Je lui ai pourtant juré qu'il pouvait avoir confiance en elle... mais il continuait à me poser des questions pour être sûr. Sûr de quoi? Si son départ n'est pas une preuve d'amour pour lui je ne sais pas ce qui peut le rassurer!! Bon, au moins il m'a dit qu'il se rendait bien compte de l'énormaité de ce qu'elle fait...c'est essentiel. Ca veut dire qu'il comprend ce qu'elle vit et ses difficutés et qu'il peut la soutenir.
Je n'ai pas pleuré...enfin pas devant elle, c'est déjà pas mal. Passée la porte c'était autre chose.
C'est vraiment dur de dire à ses amis qu'on les aime. C'est dans des moments comme ça qu'on s'en rend vraiment compte. Je n'imagine même pas ne pas retourner chez elle, l'appeler quand j'en ai envie. Elle ne reviendra pas à la maison avant beaucoup trop longtemps. 24h de vol pour lui rendre visite...
C'est la merde. Je ne sais pas ce que je vais faire. Il faut vraiment que je bouge mon cul ailleurs. D'ailleurs je dois continuer à envoyer mes lettres de motivation aux écoles à l'étranger...
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J'envoie à Emilie les paroles de la chanson de Goldman :
Puisque l'ombre gagne Puisqu'il n'est pas de montagne Au-delà des vents plus haute que les marches de l'oubli Puisqu'il faut apprendre A défaut de le comprendre A rêver nos désirs et vivre des "ainsi-soit-il" Et puisque tu penses Comme une intime évidence Que parfois même tout donner n'est pas forcément suffire Puisque c'est ailleurs Qu'ira mieux battre ton cœur Et puisque nous t'aimons trop pour te retenir Puisque tu pars Que les vents te mènent où d'autres âmes plus belles Sauront t'aimer mieux que nous puisque L'on ne peut t'aimer plus Que la vie t'apprenne Mais que tu restes le même Si tu te trahissais nous t'aurions tout à fait perdu Garde cette chance Que nous t'envions en silence Cette force de penser que le plus beau reste à venir Et loin de nos villes Comme octobre l'est d'avril Sache qu'ici reste de toi comme une empreinte Indélébile Sans drame, sans larme Pauvres et dérisoires armes Parce qu'il est des douleurs qui ne pleurent qu'à l'intérieur Puisque ta maison Aujourd'hui c'est l'horizon Dans ton exil essaie d'apprendre à revenir Mais pas trop tard Dans ton histoire Garde en mémoire Notre au revoir Puisque tu pars Dans ton histoire Garde en mémoire Notre au revoir Puisque tu pars J'aurai pu fermer, oublier toutes ces portes Tout quitter sur un simple geste mais tu ne l'as pas fait J'aurai pu donner tant d'amour et tant de force Mais tout ce que je pouvais ça n'était pas encore assez Pas assez, pas assez, pas assez Dans ton histoire (dans ton histoire) Garde en mémoire (garde en mémoire) Notre au revoir (notre au revoir) Puisque tu pars (puisque tu pars)...
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