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Miroitements Migrateurs page publique
Vastes Les horizons du cœur Les fièvres qui y naissent Les rêves qui y meurent
Nombreuses Toutes leurs digues Les vasques Qui les irriguent
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Légère La main qui caresse Aux délicats Doigts qui effleurent
L’onde Chevauchant, chevaleresque, Les miroitements Migrateurs
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Large La palette des couleurs Au long pinceau Bravant l’espace
Conquérant L’élan qu’embrase Les bras Qu’embrassent
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Perçant Rai du Centre Dardant De tout son Antre
Envoûtante Danse infinie Amante De tant de vie
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Meurt alors Ce qui n’est amour Fanant Ce qui ne l’est toujours
Pluie de pétales Pleuvinant sur tout Épongeant jusqu’aux larmes Écorchées des genoux
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Perdue l’avarice De mains sans don Chaque délice Porte ton prénom
Partage tout Même ce que tu n’as plus Et va jusqu’au bout De ce que tu n’as jamais eu
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Et pardon si Tu n’as fait qu’aimer N’as su qu’aimer Depuis
Si C’était sans forfait Ou Tout compris
Paskal.
Texte pour une amie, Isao ; voeux de nouvelle année 2007.
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