 Journal public |
|
| |
Les courses page publique
Je viens d'aller faire les courses.... Pfff... C'est pas que je n'aime pas faire les courses, mais il y a des jours où je ferais mieux de m'abstenir. Explications : J'arrive au magasin 'bon marché' ED l'épicier. (Tiens, au passage, depuis qu'il se fait plein d'argent le gars, il ne doit plus être épicier à mon avis mais plutôt PDG d'une multinationale, non ?) Bref, j'entre décontract', comme un poulpe dans une mer chaude, malgré l'allure défaillante de mon chariot parce qu'une roue est bloquée par un sac en plastique.... AUCHAN...!! J'y crois pas ! Tu vois jusqu'où va la conccurence !! Et puis de toutes façons, c'était le dernier caddie... Alors, pas le choix... J'entame ma course frénétique à travers les allées du magasin pour gagner du temps et arriver à l'unique caisse au moment où il y a le moins de personnes. Les courses c'est tout un timing, montre et chrono en main. Après avoir passé avec un succès relatif l'épreuve de la caisse avec toujours un article qui ne 'bip' pas, ou la caissière qui fait tomber tes yaourts à la grec... 'Faut que tu ailles en chercher un autre et tu t'affiches parce que c'est presque de ta faute, hé ! Oui ! 'Fallait le rattrapper le paquet !!! Donc, après avoir quitté la caisse tout se complique quand j'arrive en bas de chez moi. Je transpire. D'une part parce que dans la voiture il faisait 75°C, je me suis brûlé les mains sur le volant (en plus j'avais oublié le sac congélation, alors bonjour la pizza aux champignons !!), et, d'autre part parce que je dois monter en un seul voyage quatre sacs remplis de courses, un pack de 6 Volvic goût orange et les indispensables mais cependant énormes rouleaux de PQ couleur rose... Après un calcul rapide, je constate que ça va être dur. Mon orgeuil (transmis de père en fils, s'il vous plaît!) ne m'autorise pas à faire plusieurs voyage. Il y a les voisins qui sont là et il faut assurer. Je souris... Ca rassure... Le pack de Volvic sous le bras, deux sacs dans chaque mains, j'entame l'ascension des marches en mordant aussi fort que je suis bête le sac compact des 24(+ 1 gratuit) rouleaux de PQ...(Vive les économies) Tout va bien jusqu'à la porte où il faut composer un code pour entrer.(Je la maudis cette porte!!!) Je fais le code en soulevant énergiquement les deux sacs et avant que ne retombe mon bras trop faible, je pianote les quatre chiffres et Cézame, Ouvre-toi ! Je monte le demi étage, j'arrive devant ma porte et là ... il faut sortir la clé qui est évidemment au fond de ma poche... Là , je craque et dans un grognement caverneux, je beugle après ma femme pour qu'elle m'ouvre rapidement !!! Mes veines sont saillantes, je transpire plus qu'il ne faut, les voisins sont là et observent du coin de l'oeil.... Pfff... A vouloir faire le héro, je me suis bousillé les deux bras, lacéré les mains, esquinté la mâchoire car pour mieux tenir le sac j'ai carrément mordu dans un rouleau (c'est pas bon un rouleau... surtout les rouleaux roses...) Pfff... Tout ça pour des courses... J'ai dormi affalé sur le canapé pour me remettre de mes émotions. En me réveillant, j'avaisles mains en forme de sac ED blanc et rouge !!!! Haaaaahaaaa..... Ma femme me réveille.... Ouf ! Ce n'était qu'un rêve....
|