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L'ascenseur page publique
Pfff... Il y a des jours où tu n'as pas envie de sortir. je me lève tranquillement, tout semble aller pour le mieux et je me dis que la journée devrait être assez cool. Je suis toujours un peu à la bourre alors je suis un peu speed. Bien sapé, je me jète dans l'ascenceur après avoir avaler trop vite mes cornflakes achetés en promo à Carrefour... Pfff... Je me la joue bien sapé ce matin. Un costard 'C et A' en Promo à Belle Epine. Les portes se referment pendant que je digère mes cornflakes, mais j'ai un peu mal au ventre alors je lâche une caisse (Je pète quoi !) Mais là , au bout d'un court moment ça sent l'acide ! L'atmosphère devient brûlante, je crains pour ma survie !!!! J'ai encore 8 étage à descendre ! Pfff... Heureusement, à cette heure là , il n'y a personne...
Même les tekkels de mon quartier me fuiront tellement je pue ce matin. Je crois que j'ai rompu les accords de Genève (Convention de régulation des Armes chimiques) ! J'ai apris plus tard que l'odeur ça serait à cause des glucides que tu as dans le ventre. Interressant. Quoi qu'il en soit le monoxyde augmente dangereusement et mon calençon reste humide. D'un coup, je me dis que j'aurais pu travailler pour un boîte de pesticides, j'aurais fait grimper les profits en deux jours avec tout ce que j'ai dans le bide... Je me vois bien déambuler dans les champs de maïs en pétant à tue-tête... Pfff... C'est au 6ème que j'ai senti les choux-fleurs d'hier. C'est bon les choux-fleurs mais qu'est-ce que ça pue quand tu en pètes !!!! Mais le gros du problème j'allais le connaître au 5ème.
L'ascenseur s'arrête !
La porte s'ouvre... Elle laisse apparaître un top modèle sorti d'un harem ! Woua !!!!
Elle a les yeux qui pétillent, elle bouge comme dans un poème...
Moi, je suis mal...
Mais je suis le roi de l'improvisation alors après un petit bonjour je lui dit :'C'est dingue les odeurs ce matin ! Ca doit être les gosses qui urinent, hein ?'
Pfff...
Tu parles...
Elle connaît la technique la petite. Le stratagème est bidon. Les gosses sont en vacances et il est 7h15 du matin.
Elle, poliment, fait style j'ai rien senti. C'est sympa.
Je ferai mieux de lui dire pardon, lui parler des mes corn-flakes et des mes choux-fleurs, de mon champ de maïs etc.
Son parfum vient cammouffler un instant mon écosystème personnel, mais l'odeur est tenace. Ca sent l'avoine. Je prie pour que la tramontane souffle son air chaud et dissipe les odeurs incommodantes. Mais le mistral puant envahit les voix nasales, c'est brutal !
Voilà , pourquoi j'aurais dû rester chez moi ce matin-là . Je suis passé pour un pignouff (espèce de crétin vivant en région parisienne). Quand l'asenseur s'est ouvert nous libérant de l'oppression funeste d'un climat tropical humide, j'ai poussé un OUF de soulagement, bien qu'en réalité, cette jeune fille ne manquera pas de répandre l'information dans le quartier... Pfff... De toute façon, au point où j'en suis dans ce quartier...
Bon, il est l'heure que j'aille prendre mon petit dèj'... et mes corn-flakes....
Pfff...
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