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Jimy Konect - part One page publique
Collé devant mon Pc tel un moustique mexicain sur la plaie d’un touriste américain, j’errais ça et là sur la toile (pour un moustique, je vous l’accorde c’est un peu dangereux) en quête d’une quelconque information strictement inutile donc inexorablement importante. Au bout de trois minutes de surf intensif sur ma board Logitech sans fil - on est en 2008 ou non ? – une idée saugrenue me vint à l’esprit. Et si je me créai une nouvelle adresse e-mail ? Hein, pas mal comme idée, non ? Non pas que je sois en manque de créativité ou que mon activité cérébrale, certes du niveau du moustique, soit au plus bas… Non. Si je me faisais une autre adresse électronique sur laquelle je ne recevrais plus aucune pub, plus aucun courrier indésirable, plus de propositions de prêt, de remboursement de prêt, de remboursement du remboursement du prêt que l’autre banque en face t’as fait mais tu savais pas que nous on était moins en pourcentage… (J’exagère si peu)… Bref, une adresse e-mail qui ne recevrait aucun courrier ! C’est pas top ça ?!! Je me vois bien coulant des jours heureux dans mon 2 pièces moquette Seventies, 9ème étage, savourant un ‘C’est mon choix – J’aime les huîtres quand elles coulent sur mon corps’ (Oui, je les ai toutes enregistrées les émissions. Je sentais le coup venir, que ça allait se terminer…). Huum, je me vois bien, donc apprécier une journée tranquille à ouvrir mon courrier électronique et constater avec la plus grande joie que personne, non personne ne m’a laissé de courrier. Hahahahaaaa…. J’ai dupé le système, contourné les rouages du FBI, infiltré les données registre du code source… bon, je m’emporte un peu… Je me lance donc dans la réalisation de mon projet on en peut plus secret et fatalement hightech. Au demeurant, la page d’accueil Neuf.fr semble propre et ordonnée. (hé, oui je suis chez neuf… Chacun a ses problème…) Au demeurant seulement. En effet dès qu’i l s’agit de créer une adresse e-mail nouvelle, vous nager soudainement dans un océan d’informations, de clics, de renvois, de http 403 ‘accès refusé’… Pfff… Mais je ne lâche pas l’affaire. J’ai enduré pire que ça. (voir page 12). Comme un jeune de banlieue face à une hors de CRS dans un couloir du métro à 23h56, je reste motivé, ayant pour unique et seule motivation - face à une situation déjà pliée et décrites dans de nombreux faits divers - l’expression suivante : ‘Chuis un fou moi, chuis un fou !!’ Je relance donc l’application qui me demande successivement mon ID, mon numéro de téléphone, mon code secret, un mot de passe, une adresse subsidiaire au cas où l’autre elle se barre, l’âge de ma mère quand elle s’est marié et la pointure de Mucho mon chien… Ayant franchi les obstacles un à un, déjoué les pièges, démembré les articulations complexes de ces méandres informatiques, je tombe de nouveau sur la page ‘http 403 accès refusé’. Je fais tournoyer mon Bic energy jaune bouchon bleu turquoise, acquis chèrement au Salon du cheval en 1974, je laisse échapper un cri : ’Sapristi !’ (vous moquez pas).
Ni une, ni deux, je saisi la facture que j’avais préalablement sorti – un éclair de génie- pour aussitôt appeler le service technique, car il s’agit d’un problème technique évident, et leur signaler que je ne peux pas accéder à la page suivante, page consacrée à saisi de nouvelles données pour établir une nouvelle adresse e-mail. Pfff...
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