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Résolution et Résignation page publique
On ne se résout peut-être pas aussi facilement à l’absence de l’autre qu’à la nécessité de rendre les choses telles qu’elles doivent être. J’ai encore fait des conneries, ces derniers jours, mais je l’admets, je suis faible. Ca n’induit pas que je veuille le rester. Seulement j’en arrive à me demander ce qui est le plus inadmissible : faire l’autruche jusqu’à ce qu’on vous casse vraiment les pieds (attitude de sa nouvelle copine) ou lâcher tout ce qu’on a dans le corps et l’âme, même si c’est le pire qui est rejeté ? Je ne suis pas désolée, et ça m’attriste. Je suis désolée de lui avoir fait peur à lui, mais je sens que quelque part j’ai rétabli une certaine équité malgré la violence de mes gestes et paroles. Et surtout, j’ai rétabli la vérité.
Je ne serai pas une femme de l’ombre, la maîtresse que j’ai trop longtemps été. Je ne serai pas là à subir la dépression, je me bats, et je me battrai, pour trouver la clé à ma violence, mon agressivité, qui m’ont trop longtemps coupé des autres et de moi-même. J’ai tout perdu à cause de moi. C’est grâce à moi que je gagnerais ce bonheur que j’estime à présent mériter. Je ne serai pas non plus là à l’attendre, j’ai trop de travail sur moi pour pouvoir me permettre d’espérer. J’aimerais trouver l’espoir ailleurs que dans le simple but de me reconstruire, pour goûter à un bonheur solitaire. Je ne suis pas faite pour être seule. Tout le monde a besoin d’aimer et d’être aimé.
Je me résous plus facilement à couper cette ficelle qui nous a liée. C’est un peu pour lui, mais aussi un peu pour moi, car je veux trouver ma propre paix, sans être dépendante d’un autre.
La relaxation mÂ’ouvre une porte. Je la passe doucement, pas Ă pas
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