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Renaissance Journal intime créé par p'tit soldat

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Journal public


Préface
 Quelques heures
 Bon
 Crise de croissance
 N'importe quoi
 Set them Free
 Bobo mineur
 Ce qu'il faut faire
 Sommeil
 Relax Max
10   RĂ©solution et RĂ©signation
11   Deuxième lettre pour lui
12   Une Vie ordinaire
13  La Baffe
14   Le soleil
15   JournĂ©e de m...
16   Hier, Aujourd'hui
17   Une Ă©vidence
18   Bloub bloub
19   Confrontation
20   Leçons de vie
21   Des animaux
22   Des animaux 2
23   DIAGNOSTIC
La Baffe      page publique

Il m’épuise. J’allais beaucoup mieux jusqu’à ce qu’il m’envoie ce mail pour fanfaronner. Je lui avais accordé qu’on puisse s’échanger des nouvelles par sms ou mail, mais voilà, il m’annonce qu’il va monter un projet, et bien-sûr sans moi. Ca me rappelle trop comment il ne m’incluait jamais dans sa vie, et que même si on n’avait pas été séparés, il ne me jugeait jamais assez compétente pour prendre part à ce genre d’activité en commun. Mais qui c’est s’est auto-formée dans ce domaine, qui connaît la compta, la législation de ce genre de projet ? Ca ne doit pas être moi. Dans tous les cas, je suis morte de rire, parce que c’est certainement pas lui !

C’est rustre de me coller une baffe pareille : « Tu vois, tout ce que je t’ai jamais accordé, je vais le faire, et toujours et encore sans toi » J’ai eu très mal. Je suis allée boire un verre. Un seul. Et là j’ai dit « STOP ! Rentre chez toi, pleure un bon coup, prend un cacheton et va dormir. » Arrivée chez moi j’ai constaté qu’il m’avait bouffé tous mes cachetons qui m’avaient été prescrits ! Trop, c’est trop.

J’ai donc décidé qu’il n’y aurait plus aucun contact du tout, parce que même en les limitant, il trouve le moyen de me ruiner.

Je lui avais envoyé un mail sur les symptômes mentaux que je présente. En fait, c’était une copie d’un mail que j’avais envoyé à ma mère en lui demandant si elle me reconnaissait dans ces symptômes. Il m’a répondu que je pouvais l’envoyer à ma mère !!!! Mais pour qui il se prend ? Il se croit si indispensable que je vais m’agenouiller en lui demander son avis sur un mail que je vais envoyer ! Heureusement que je lui avais demandé de me respecter. Là il semble qu’il se soit collé sur un piédestal « mais oui, ma chérie, il est bien ton mail, tu peux l’envoyer ! » Pauvre enculé. La chute va être dure, mon ami, tu te la seras gagnée tout seul, comme le « Grand » que tu dis vouloir devenir.

Pardonnez-moi, mais il faut que ça sorte. Il me prend pour un toutou, alors qu’il fonce tout droit dans le mur, parce que justement, je vis un milliard de fois mieux quand il n’existe plus ! Depuis qu’il fait cette série de crasses immondes en criant « Liberté ! Liberté » je ne le connais plus. Mais la liberté des un s’arrête… vous connaissez la suite.

J’ai encore recompté mes antidépresseurs. Je me suis plantée d’un jour. Ca doit être Lundi matin. Ca m’embête parce je fais très attention. Alors j’ai préparé un calendrier spécial pour être bien sûre de prendre mon traitement comme il faut.

J’ai été voir un film, le temps pourri ne me permettant pas d’aller au parc. Ca me manque déjà, le parc. Bientôt, j’y retournerai… Le film que j’ai vu était une film d’animation de Sylvain Chomet. Il est énorme. C’est un travail hallucinant, qui est empreint d’une justesse incroyable au niveau de la pureté des relations, du vrai derrière les apparences d’une existence minable, il y a du BEAU. Et je me suis dit : oui, au fond, c’est ça, aimer, c’est ça le VRAI.

Je suis rentrée en m’achetant un croissant. Et cette douleur qui ne veut pas s’échapper, je ne peux qu’essayer de l’apprivoiser, la calmer avec des molécules et des exercices de respiration et de relaxation.

Il nÂ’a pas Ă  continuer Ă  me faire mal.
Je lÂ’en empĂŞcherai.