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Mois de juillet 2003 page publique
Me voilà revenue chez moi pour une dizaine de jours. C'est la première fois que je reviens en août. D'habitude, on passe pratiquement les deux mois sur la Côte d'Azur avec ma famille. Mais c'est une maison de famille et comme il n'y a plus de place, on est obligés de deserter. Il fait chaud, très chaud, trop chaud ! La température avoisinne les 40 degrés... Mais pour résumer ce mois de juillet 2003... Je suis partie le 9 juillet sur la Côte. J'ai vu quelques de mes cousins, et mes journées se résumaient à aller à la plage et à glander. Isabelle est venue une semaine : arrivée en avion, repartie en avion. Avec elle, c'était chouette. Elle m'a offert un sac et une barette, et moi je lui ai acheté une chaîne en argent pour son anniversaire. Je pensais parfois à Adrien. Les premiers jours, beaucoup. Mais, au fil des semaines, j'y ai songé de moins en moins. C'est peut-être l'air de la mer qui lui faisait du bien. Je pensais aussi à Camille. Je n'avais pas de nouvelles d'elle. Mais je viens de rentrer chez moi et ma mère est partie chercher le courrier que ma grand-mère avait pris pendant notre absence. Peut-être qu'il y aura une carte postale de Camille. En face de la maison sur la Côte, il y avait une famillle de surfeurs qui vivaient dans une grande maison. L'un d'entre deux avait des rastas, de grands yeux bleus et des traits fins. Ma soeur est tombée sous le charme. Mais, en trois semaines, on a jamais réussi à lui parler ! Ma soeur n'était donc pas dans son assiette quand on a quitté la Côte pour aller passer 5 jours chez mon autre grand-mère. Là -bas, il faisait très chaud. Les gens de là -bas n'avaient jamais vu ça, et moi je me demandais pourquoi c'était pile à ce moment-là . Je n'aime pas la chaleur quand il n'y a pas la mer ou une bonne piscine près de moi. La sueur qui dégouline le long de mes tempes et de mon dos, ce n'est pas mon truc. Et le nouveau compagnon de ma grand-mère qui n'arrêtait pas de faire des blagues débiles, de parler de la noblesse de machin chose et du comte de bidule truc, me saoulait. Mais bon, on ne pouvait rien y faire, mon père disait que si on pétait les plombs, on était bons pour ne jamais remettre les pieds ici. Donc on s'est tus. J'ai supporté en silence les blagues idiotes. Plusieurs fois, j'ai tenté de faire comme si je n'avais pas entendu, mais il me répétait la plaisanterie stupide. Triste personnage... Voilà comment s'est passé mon mois de juillet, en gros. Pendant dix jours, je vais pouvoir refaire une page quotidienne, mais ensuite, je repartirais pour deux semaines sur la Côte.
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