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DREADS LOCKS ET COMBINES page publique
j'avais écouté MARLEY pour la première fois dans les dunes mauritaniennes...Les nomades, les tentes, les trois thé et un refrain qui court dans ma mémoire : "dreads naty dreads locks"... Alors bien sûr quand je suis arrivée à Paris pour étudier l'arabe, ceux avec lesquels j'ai branché direct étaient ceux qui écoutaient cette musique avant l'heure...
"Ce ramassis de loqueteux, forts en gueule..."
COMBINES: A l'époque les frontières France- algerie- maroc n'étaient pas bloquées comme elles le sont actuellement.le trip c'était de partir là bas revendre des voitures.Alors ils les volaient...
Yavait aussi le trafic de beu...Plein pot à .On trouvait tous les sheets qu'on voulait sur Paris libanais, népalais, rouge noir fondant huile à gogo, beu mexicaine africaine et pas cet insipide sheet maroco dernière catégorie qui traine depuis plus de deux decennies.(Je m'en fous je fume plus,ca me fout des angoisses je supporte plus.)La beu on allait la chercher chez les blacks des immeubles gérés par deux communautés en haut les africains, en bas les antillais et bien sur ils se mettaient dessus pour des histoires de secteur.
Cette herbe elle était presque hallucinogène...
On avait un copain Martial (métis afro antillais) qui était devenu rasta.Je le trouvais lourd avec ses nouveaux looks et comportements à la limite du sectaire, il pouvait plus me serrer la main pour me dire bonjour, "j'étais impure"....je crois me rappeler qu'il s'était fait circoncire.
On allait voire des films de Bob, Third world , Peter Tosh dans un ciné à Belleville, je crois, un ciné comme une salle de concert .ca fumait dansait toute la nuit là dedans...
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