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PEUR DU VIDE BALZAC 40 page publique
Peur du vide...
Trop souvent hélas, la peur de devoir affronter une confrontation directe et définitive, la peur de se retrouver seul(e), la peur de devoir changer de logement, de perdre une certaine tranquillité financière, de déstabiliser les enfants quand il y en a, nous amène tous à aller bien au delà de ce qui est supportable...
Combien de femmes sont maltraitées, rabaissées, battues, supportent, endurent, mais restent ! Très peu osent lever la voix, et les plus courageuses, souvent, retirent la plainte qu'elles ont eu tant de mal à déposer... A tel point que des lois ont été votées, car dans notre pays, les violences conjugales font chaque année des victimes... Pire, dans des cas d'abus sur enfants, il est démontré que la mère savait et n'a rien osé dire ou encore moins faire...
Le pire du pire, est la destruction quelque fois irréversible de la personnalité de la personne qui "subit" l'autre.
Hélas, bien souvent aussi, la victime aime très fort son conjoint.
Difficile alors de briser ce cercle infernal...
Si on y réfléchit bien, pourtant, le simple bon sens devrait nous permettre de passer outre tous ces blocages.
Est-il logique d'aimer quelqu'un qui nous fait du mal ? Non... à moins d'être masochiste.
Est-ce si difficile de changer de vie ? Non... Si demain un drame survenait accidentellement, le résultat serait le même, voire pire, puisque nous n'y serions pas préparés...
Est-ce si difficile d'avoir un train de vie moindre ? Non... Une perte d'emploi peut frapper à tout moment, et nous laisser dans un état bien plus grave.
Les enfants ? Ils vous diront tous avec leurs mots, qu'ils se sentent mieux dès que cessent les tempêtes entre leurs parents...
Regardons nous dans le miroir, et osons dire que nous méritons autre chose; que l'image que l'autre nous renvoit n'est pas la nôtre; enfin, osons penser à nous...
Et alors, le courage (oui, il en faut) sera là pour nous aider à sortir de ce qui est trop souvent un enfer.
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