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Une vie sans eux. Journal intime créé par nel

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Ce journal est partiellement publique
Journal public


Préface
OĂą la vie finie et reprend.
 Tout, tout perdu...
 Ca n'arrive qu'aux autres.
 Lorsqu'on s'en sort...
 Le meurtre en dĂ©tail.
 Face Ă  tout ça...
 Mon deuil
 Des vacances dures.
 RĂ©vĂ©lation amoureuse.
10   Que du positif.
11   je ne me reconais plus...
12   je ne mens pas
13   tout (enfin presque) va bien
14   3 mois !
15   Mes potes
16   Drogue et sexe
17   Love
18   Baiser sans cam...
19   PensĂ©es animales...
20   Ma bande...
21   Look and love...
22   Rien ne vas plus avec Lucas
23   Rupture
24   Remerciements
25   Ryan and dĂ©prime...
26   Encore lui
27   Je sors avec lui !
28   Matthieu et Halfalda
29   Adieu....
30   IL est mort.
OĂą la vie finie et reprend.      page publique

Premier jour, première page, premiers mots de ce tout nouveau journal. Un nouveau journal, car le précédent est impossible à continuer : ce n’est pas la même vie. Celle d’avant était pleine de bonheurs, de jours heureux, de quelques chagrins, mais rien comparé à ce qui vient de m’arriver. Comment est ce possible de passer d’une vie sensationnel à une vie sans plaisir, sans paroles, sans famille, une vie sans vie ???
C’est tout simplement du à un de ces innombrables accidents de voitures chaque jours sur les routes. Accident ?? Non, ce n’est pas le bon terme. Le bon terme, c’est meurtre. Ce sont toujours les meilleurs qui s’en vont et les méchants qui restent. En l’espèce de 3 secondes, on m’a tout, tout pris, TOUT ! Ma petite sœur, 3 ans à peine, mon grand frère, qui avait fêté la veille ses 15 ans, et mes parents, tous les quatre sont morts, morts… Mais comme si cela ne suffisait pas, ils ont tué une cinquième personne, elle aussi, toujours innocente, moi. Sauf que voilà, l’Assassin a été accusé d’avoir tué 4 personnes et non 5. Les juges ne se sont pas rendus conte que l’Assassin n’a pas seulement tué 4 personne, mais une famille entière.
6 mois déjà que je vis avec ça. Vivre ??? Ce n’est pas le bon mot. Comment peut on vivre sans ça, sans rien ?? C’est pour ça que maintenant, ma vie n’a plus d’importance, pour personne, et surtout pour moi. Sur mon lit d’hôpital, que je n’ais pas quitté depuis leur mort, je résiste… Mais pourquoi ?? Pour qui ??? Je ne parle plus, ne mange plus, ne bouge même plus… Et pourtant je vis.