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Ca n'arrive qu'aux autres. page publique
Voilà comment ça arrive. On pense que ça arrive qu’aux autres mais en fait ça arrive à tout le monde, un malheur pareil. Seulement, on s’en rend pas compte. Et on continue à griller les feux rouges, à boire, a téléphoner en conduisant. Mais seulement, tant qu’un malheur n’arrive pas on s’en rend pas comte. ON dit que ça ne peut pas nous arriver, mais ça arrive à tout le monde. Parce que personne sur terre n’a le droit d’être heureux toute sa vie, de nos jours être heureux est un pêché. Quand vous êtes en train de rire avec vos amis dans la cour du collège, de vous sentir heureux car vous allez revoir le soir même votre père partis en voyage depuis 2 mois, votre principale vous convoque à votre bureau. Mais vous savez qu’un chose pareille ne peut pas vous arriver, alors vous rigolez avec vos amis et vous demandez ce que vous avez encore fait pour allé chez le proviseur. Parce que ça n’arrive qu’aux autres… Et quand votre proviseur vous l’annonce, vous ne le croyez pas, car ça arrive qu’aux autres. Et puis après, vous comprenez que ça n’arrive pas qu’aux autres. Alors la, seulement, vous cherchez du réconfort. Mais seulement, c’est trop tard. Parce que ça n’arrive pas qu’aux autres. Vos amis vous voient sortir en larme du bureau, cherche à vous consolez, mais ils ne savent pas, eux, que ça n’arrive pas qu’aux autres. Mais vous n’avez plus la force de ne rien leur dire, à personne, car ça n’arrive pas qu’aux autres. Alors vous courez, partout, pendant de longues minutes. Et puis quant vos amis viennent d’apprendre que ça n’arrive qu’aux autres, et que « l’autre », c’est moi, vous avez encore plus mal. Car maintenant vos amis vous regardent avec pitié. Vos amis essaient de vous consoler, mais eux, ils croient toujours que ça n’arrive qu’aux autres. Puis vous êtes de nouveau convoqué, chez la psy cette fois. Mais là , vous n’avez plus peur de rien, car vous savez que plus rien de triste peut vous arriver. Mais vous vous trompez, car la psy, qui essaient elle aussi de vous consolez, des choses horribles, des choses qui enfoncent encore plus profond le couteau dans la plaie. Des choses que vous ne pouvez pas entendre, car ça n’arrive qu’aux autres. Alors vous partez. Dans la rue, vous courez, mais vous ne savez pas ou aller, car ça n’arrive pas qu’aux autres. Puis vous ouvrez les yeux, et vous vous rappelez que ça n’arrive pas qu’aux autres. Et la vous vous voyez, dans un état lamentable, vous êtes dans un lit d’hôpital, que vous ne quitterez plus, car ça n’arrive pas qu’aux autres. De jours en jours, vos forces diminuent. Vous entendez des voix, ce sont vos amis ou les reste de votre famille détruite qui viennent vous voir et qui vous parlent en vain. Vous en mangez plus, ne buvez plus, ne bougez plus, ne parlaient plus, car ça n’arrive pas qu’aux autres.
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