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Lorsqu'on s'en sort... page publique
Pendant 6 mois, vous restez ainsi. Puis, après, vous commencez à vous rendre conte que si vous seul vous en êtes sortis, il faut vivre pour cinq. Il faut les venger. Mais un mois après, maintenant, j’ai compris que si je ne voulais plus que ça arrive qu’aux autres, il fallait que je me battes, que je vive. Et maintenant, je vis pour cinq. Et c’est bon de se sentir utile, parce que maintenant vous savez que ça n’arrive pas qu’aux autres. Alors peu à peu vous recommencez à manger. Puis après vous recommencez à parler. Mais vous ne recommencez pas à vivre, car ça n’arrive pas qu’aux autres. Alors voilà , vous qui avait lu ceci, j’aimerais vous dire deux choses. La première c’est que rien n’arrive qu’aux autres, et que le jour où on le comprend c’est trop tard pour reculer. Alors pourquoi continuer à téléphoner en conduisant ou a boire avant de conduire maintenant que vous savez que ça n’arrive pas qu’aux autres ?? Et la deuxième, c’est que même si ça n’arrive pas qu’aux autres, si vous êtes le seul rescapé d’un aussi terrible accident, la meilleur des choses est la vengeance. Car en vivant, vous faîtes ce que votre famille aurait voulu que vous fassiez, vivre, pour le meilleur et pour le pire. N’est ce pas le plus beau des cadeaux. La vie à 5 était bien certes, mais la vie pour 5 est aussi extraordinaire. Certes on ne rit plus, ne sourit plus, on ne se sent jamais vraiment heureux, mais on s’est que, quoi qu’il arrive, on a fait ce qu’il fallait.
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