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Ca recommence...  page publique
Par quoi commencer? Par nos adieux il y a deux ans, par ce texte dans mon journal manuscrit. Pourquoi pas ...
Il y a deux ans ...
Je ne daterai pas cet écrit, ni mes récits. Tout ce que je peux dire c'est que ça fait deux ans et demi que ça dure et qu'on ne se l'explique toujours pas, que c'est toujours là . Une soirée comme on en a passé des centaines, les mêmes protagonistes et moi, tellement sure de moi pour une fois.
Des confidences qu'il a faites à Agnès, j'ai entendu, de la confusion est née la certitude, de la certitude est nèe la confusion.
Un départ imminent, un besoin de se confier, de dire aurevoir, une envie de vivre.
Lui et moi, tout simplement. Pas de place pour le reste, pas de place pour l'exterieur.
Un soulagement, une reconnaissance des sentiments, une preuve d'amour je pense.
Je n'arrive m^me pas à l'écrire, je ne saurai ni l'expliquer, ni justifier.
Il était là , comme c'est arrivé tant de fois, j'avias besoin de lui montrer je crois... Avant qu'il parte. Je me suis plantée, c'etait réciproque, ça l'est encore, c'est toujours là . Les rôles étaient inversés cette fois, c'est arrivé.
On a dansé, on s'est retrouvés, on s'est regardés, on s'est serrés, on s'est embrassé. Pas de plce pour les questions, pas de place pour les remords. Un besoin d'être ensemble, un besoin de s'aimer.
Beaucoup de tendresse, des aveux et moi comme je ne me connaissais pas. Je n'oubierai pas cet intermède, cette pause magique, ce moment vrai.
Une nuit passée ensemble comme ça faisait longtemps qu'on l'attendait, comme j'ai toujours su qu'on la vivrait.
Je ne regrette rien ,ça n'arrivera plus, c'était un adieu à quelqu'un de spécial, ma déclaration, la sienne aussi.
Je n'ai rien à dire, je ne considère pas cela comme une erreur, il fallait que ça arrive, il fallait une fin.
C'est un coucou, à une Ninia blessée, à une Ninia qui a aimé et qui quelque part existe encore en moi. Je ne veux pas chercher à comprendre ni à savoir ce qui peut bien être si fort entre lui et moi. Je n'ai pas envie de remuer le passé, pas envie de chercher un pourquoi." Cest con la vie ", pour reprendre ses paroles, sera la phrase final à ces quelques lignes...
... Aujourd'hui.
Je nesais pas quoi dire, je repense pas mal à Greg ces derniers temps. J'ai fait un choix il y a deux ans, j'ai choisi Etienne. Est-ce que j'ai eu raison ? J'éatit tellement persuadée qu'avec le temps, Greg deviendrait pour moi un souvenir jauni, attendrissant mais un souvenir. Je croyais qu'avec la distance et le temps ce qu'il y a entre nous finirait par disparaitre. J'y ai vraient cru, jusqu'à il y a peu de temps. Jusqu'à ce que je comprenne qu'il ne voulait surtout pas me revoir, qu'il m'évite quand il revient. Et je me suis dit, ça recommence...Comme il y a presque 5 ans maintenant. Pour comprendre il faudrait avoir connu cette période ou Greg et moi, luttant contre cette force qui nous poussait l'un vers l'autre. Pendant deux ans, chaque fois qu'on se voyait, il ne fallait surtout pas qu'on se regarde, qu'on se frole, qu'on se parle. A chaque fois, cette même sensation de délivrance, à chaque fois ce soulagement lorsque nos deux peau entraient en contact. Il me manque. Son regard fièvreux, ce qu'il me faisait ressentir me manquent. Il a raison, il ne faut pas qu'on se revoit, et pourtant, rien qu'une fois encore, son souffle dans mon coup, ses mains sur moi...
Je ne suis pas libre, il ne l'est pas non plus et j'ai fait un choix il y a longtemps, on ne revient pas en arrière et puis à quoi bon...
Je suis heureuse avec Etienne, il est tout ce que j'ai toujours attendu d'un mec et une fois que cette crise de nostalgie sera terminée, tout rentrera dans l'ordre. C'est juste cette petite voix dans ma tête qui me demande si c'est vraiment ce que je veux...Et aujourd'hui je suis comme il y a 5 ans, pommée et je ne sais pas ou je vais. Il est là ce week-end!
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