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With or Without You page publique
Je vais rendre mon journal confidentiel parce que je ne vois pas l’intérêt qu’il soit lu par des gens que je ne connais pas… et puis tout va devenir beaucoup trop personnel.
Je réfléchis beaucoup en ce moment et j’essaye de me rappeler parce que je sais qu’il ressent toujours quelque chose pour moi et je sais aussi qu’il pense comme moi que c’est impossible. En même temps, je trouve qu’on se le répète trop souvent. Il n’est pas un Homme pour moi, il me la dit !! Mais sait-il seulement qui je suis ? Non, est-ce que je le connais si bien que ça finalement ? Oui !!Et en fait c’est ce qui m’a toujours fait mal, ses préjugés à mon égard. Et encore maintenant ça me fait mal. Mais il avait raison, sinon pourquoi est-ce que je lui en aurais autant voulu. Et pourquoi est-ce qu’on s‘accroche comme ça l’un à l’autre. J’arrête de lui envoyer des mails, et paf, c’est lui qui m’en envoi. Mais j’ai mal !! Je souffre de son absence et pourtant je ne veux pas qu’il revienne. Je n’ai pas évolué !!Je croyais vraiment avoir passé un cap, mais non en fait ! Je voudrai des réponses à quelque chose qui n’en a pas, une solution à un problème qui n’existe pas. Je crois que ce sera comme ça toute ma vie, mon dieu comme c’est triste. C’est le passé et pourtant c’est le présent !! J’ai été égoïste avec lui t je le suis encore. Il m’a aimé plus que quiconque ne m’a jamais aimé, je n’ai pas su le voir. Et aujourd’hui on en est ou ? On fait comme si il n’avait jamais été question de sentiments entre lui et moi, et pourtant c’est de ça qu’il est question, de sentiments. D’un amour si dérangeant pour lui et moi qu’il a préféré mettre des kilomètres pour nous séparer. Quand les kilomètres n’ont plus suffit, il a mis une femme, quelqu’un qui n’était pas trop dérangeant pour lui, mais il lui a parlé de nous pour qu’elle sache, pour me tenir à distance au moment ou il a senti que je voulais revenir dans sa vie. Il a eu raison. Au départ, je n’ai compris, ça n’avait pas de sens, mais maintenant je sais, parce que j’ai compris récemment à quel point je lui avais fait mal, sans jamais faire attention à ce qu’il ressentait, à ne penser qu’à me protéger moi. Il a fait la même chose, il s’est protégé, Greg n’avait plus envie de jouer. Greg, voulait tourner cette page, fermer ce livre et il est comme moi, il n’y arrive pas. Je pensais que nous accrochions à ce que nous avions ressentis parce que quelque part, c’était bien. Mais en fait ce n’est pas ça, c’est même à des millions d’années lumière de tout ça. C’est juste que nous sommes liés par quelque chose qui nous transcende en dépit du fait que :
Liste de ce qui fait que nous ne pouvons pas nous entendre :
- Nos personnalités sont beaucoup trop fortes, deux dominants qui sont prêts à tout pour ne pas perdre leur indépendance. Vous me direz ben alors ou est-ce que ça cloche ? Cet aspect de la chose est exacerbé par l’intensité de ce que nous ressentons, parce que ce qui est négociable avec quelqu’un d’autre devient intolérable lorsqu’il s’agit de nous. Les affrontements seraient sans pitié et la douleur de la déchirure insupportable à gérer. C’est quelque chose que nous savons alors que nous ne l’avons jamais vécu, un pressentiment qui nous met encore plus sur nos gardes. - Le mal qu’on s’est fait. On est tombé tous les deux, il n’y a eu aucun gagnant dans cette histoire. Je suis ressortie cassée, et il m’a fallu du temps pour me reconstruire. Je sais qu’il a vécu la même chose, et il est devenu beaucoup plus méfiant vis-à-vis de moi. - Il repasse ses serviettes de toilette, et ne supporte pas qu’on se parfume avant le petit déj !! Ce type est un maniaque compulsif !! Je suis une bordélique née, et toute conciliation est impossible quand il s’agit de Greg !! - Son côté macho est exacerbé quand il s’agit de moi et il en va de même pour mon côté féministe.
En fait, c’est ça on est à vif l’un vis-à-vis de l’autre. Il n’y a aucun bouclier possible, aucune protection. C’est un peu comme-ci on n’avait plus de peau, le moindre touché devient douloureux et le seul moyen de ne pas se blesser est de rester l’un contre l’autre. Et ce n’est tout simplement pas possible parce que cela impliquerait une perte d’identité. Le pouvoir de nous faire mal que nous avons l’un sur l’autre mêlé à nos deux caractères de merde rend ne serait-ce que l’idée insupportable. C’est ça Greg et moi, c’est « pas avec toi mais pas sans toi ».
Maintenant la question est : est-ce que je lui dois la vérité sur mes sentiments pour lui ? Est-ce que ça aurait une quelconque importance si je lui disait que je l’ai aimé vraiment et que je suis désolée de l’avoir traité comme je l’ai fait. Que si j’ai réagit comme ça par le passé c’est par instinct de survie parce que j’avais mal à en crever et que je ne savais pas comment m’en sortir. Et surtout la question est : Est-ce que je le ferais ? Si j’avais l’occasion au cours d’une soirée de lui parler de nous et de lui dire comment j’ai vécu les choses, est-ce que j’irai jusqu’au bout ? Et puis surtout pour quoi faire ? A quoi cela servirait en fait de revenir en arrière ?
Lui et moi c’est fatal, dans les deux sens du terme, au sens de fatalité, c’est le destin, on n’y peut rien et c’est fatal dans le sens mortel. La nausée que je ressens en ce moment prouve que j’ai mis le doigt là ou ça fait mal. Et oui, 8 ans après ça me fait toujours aussi mal. Ca me rend encore malade. Merde, je n’aurai pas du aller si loin dans l’analyse, je n’aurai pas du vouloir comprendre parce que là… je suffoque, j’ai l’estomac dans un étau. Pourquoi ça fait si mal ? Savoir que la seule personne qui est faite pour vous sur cette terre est justement celle avec laquelle vous ne voulait pas être, parce que transcendentalement c’est pour vous tout simplement impensable.
Il faut que je trouve une chanson qui met les mots sur tout ça…
J'aurais voulu t'aimer Et pouvoir te le dire J'aurais voulu rester Et ne jamais partir Je t'aurais tant donné Mais il fallait souffrir Alors j'ai oublié
J'aurais voulu rêver Mais c'était qu'un peut-être Te prendre et te garder Mais tu voulais des fêtes Alors le coeur largué A la fin de la fête J'aurais voulu t'aimer
J'aurais voulu t'aimer Et prendre un peu de place Je n't'aurais rien volé Y'aurait pas eu de casse Pourquoi abandonner Sans que nos corps s'engagent Sans avoir essayé
J'avais envie d'aller Où tant d'autres s'arrêtent Et pouvoir te toucher Pour enfin te connaître Je voulais tout risquer Même de ne pas te plaire Je n'ai pas su nous garder Je n'ai su que me taire Alors le coeur largué A la fin de la fête J'aurais voulu t'aimer
J'aurais voulu savoir Ce qu'un mot, ce qu'un geste Aurait pu te faire croire Aurait fait que je reste C'était quoi notre histoire Ce n'était pas la tienne Elle arrivait trop tard Ta vie contre la mienne Alors le coeur largué A la fin de la fête J'aurais voulu t'aimer
T'aimer
J'aurais voulu t'aimer
On l’a fait. On s’est aimé, amour physique, amour empirique.
Cette nuit que je n’ai jamais su raconté, celle que j’ai enfermé, celle ou tu m’as quittée. Celle ou je t’ai laissé partir ou je n’ai pas cherché à te retenir. Aujourd’hui toi et moi on fait comme-ci ça n’avait pas existé, comme-ci c’était pas arrivé. Tu m’as appris ce que faire l’amour voulait dire. Il n’y a eu que toi…C’est pas juste mais c’est comme ça. Tu m’as dit « laisse moi te faire l’amour », en insistant sur ce mot. Et j’ai tout enfermé, dans un coffre au fond de mon cœur et j’ai jeté la clef. Il le fallait, si je voulais nous survivre, je ne pouvais pas regarder en arrière. Mais toi, qu’est-ce que tu as ressentis ce matin là, quand tu as refermé la porte sur nous ce jour là ? Je t’ai dis plus tôt dans la soirée que je ne voulais pas de toi, que je ne le quitterai pas et tu es resté. Cette nuit là on se la devait, et aujourd’hui je continue de payer. Je ne me souviens même pas de tout ce que tu m’as dit ce soir là et je n’ai rien voulu écrire parce que je voulais continuer à me mentir. Tu vois il en fallu du temps pour comprendre que tu n’étais pas que mon amant. Mais le prix est trop élevé, je ne peux pas … Jamais je ne pourrai. Et pourtant tu t‘ai gravé sur ma peau, tu es ma blessure qui ne cicatrisera jamais, mon point de non retour, mon rêve d’éternité.
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