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Mon coeur entre parenthèses page publique
Si seulement je pouvais mettre mon coeur en veille...mais je suis allée trop loin dans mes ocgitations, dans mes analyses. Je n'ai pas encore trouvé toutes les réponses à mes questions, mais je suis sur la bonne voie je le sais. Je dois dresser mon coeur pour qu'il arrête de se serrer lorsque je lis un de ses mails. J'en crève de cette distance, de ces demis-silences...de son absence. Mais plus que tout, puisque je remue le passé, puisque je refais le chemin à l'envers, je revis les choses. Pourquoi est-ce que ça fait si mal ?
Sois sage, ô ma Douleur, et tiens-toi plus tranquille. Tu réclamais le Soir; il descend; le voici: Une atmosphère obscure enveloppe la ville, Aux uns portant la paix, aux autres le souci.
Pendant que des mortels la multitude vile, Sous le fouet du Plaisir, ce bourreau sans merci, Va cueillir des remords dans la fête servile, Ma Douleur, donne-moi la main; viens par ici,
Loin d'eux. Vois se pencher les défuntes Années, Sur les balcons du ciel, en robes surannées; Surgir du fond des eaux le Regret souriant;
Le Soleil moribond s'endormir sous une arche, Et, comme un long linceul traînant à l'Orient, Entends, ma chère, entends la douce Nuit qui marche
C.Baudelaire
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