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13 Mai 2008 page publique
Mon dieu comme ça a été dur ce week-end, lorsque je suis rentrée Vendredi, je n’ai pas réussi à donner le change, c’était au dessus de mes forces de faire comme si tout allait bien. Etienne a été adorable, et il cherchait à savoir ce qui n’allait pas, et je ne pouvais rien lui dire, j’ai baratiné comme je pouvais en disant que j’étais contrariée par le boulot. Ça a duré deux jours pendant lesquels mon plexus solaire se serrait tellement que j’avais l’impression que j’allais m’effondrait. J’aurai voulu alors pouvoir m’enfermer dans ma chambre comme une ado, pleurer toute les larmes de mon corps et me sentir mieux après avoir vidé tout ça…sauf que je ne sais pas pleurer, je n’ai jamais su…et que je ne peux pas non plus m’enfermer dans ma chambre, la seule chose que je peux faire c’est courir jusqu’à épuisement, jusqu’à la nausée et ensuite faire comme si de rien n’était. Pour finir, pour pouvoir supporter ce mal intérieur qui me ronge comme un cancer, j’ai repoussé le drame à aujourd’hui. Je me suis dit que tout n’était peut-être pas perdu, qu’il s’agissait peut-être juste d’un concourt de circonstances, et qu’il fallait attendre Mardi (donc …aujourd'hui), pour voir…peut-être que j’aurai un message dans ma boite mail…et je me suis dit, oui, on va faire comme ça, si Mardi je n’ai pas de message, c’est que mes soupçons sont confirmés, en revanche si j’en ai un c’est que tout va bien… Ça m’a permis de pouvoir supporter, de donner le change, de faire comme si tout allait bien et que je n’avais pas mal. Il fallait ça, même si c’est se sentir, parce qu’il fallait vraiment que je remette ma souffrance à plus tard, mon cœur entre parenthèse pour ne pas avoir à répondre à des questions embarrassantes, ou pou répondre je serais obligée de mentir. C’est pas brillant tout ça je sais…je ne sais pas ce que je veux, je sais…ils ne méritent pas ce que je leur fais, je sais… mais on ne peut pas lutter contre les sentiments, c’est la seule chose contre laquelle je me sens impuissante : Régler le pb Greg une bonne fois pour toute, d’ailleurs arrêter de le considérer comme un problème pour commencer, ensuite, assumer mes sentiments, prendre les bonnes décisions. Oui, mais voilà, c’est quoi la bonne décision ? Il n’y en a pas, il n’y en a jamais eu, et il n’y en aura jamais…alors je laisse faire la vie, je laisse faire les choses et vais dans le sens du vent parce que je suis incapable de faire quoi que ce soit d’autre. Depuis 9 ans maintenant je lutte contre lui et contre ce que je ressens tout en lui tombant dans les bars dès qu’il les ouvre, puis je le rejette, puis comme je ne peux pas me passer de lui, je fais un appel du pied, il répond, me montre que je suis toujours importante pour lui, ça me rassure, flatte mon égo, je n’au pas besoin de plus alors je lui tourne de nouveau le dos…jusqu’à la fois d’après. Il faut à tout pris que je me libère, et surtout que je le libère de cette dépendance affective qui nous pourris la vie à tous les deux. Seulement, je n’en ai pas la force…je ne l’ai jamais eue….
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