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Le retour Journal intime créé par lilo-retour

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Ce journal est partiellement publique
Journal public


Préface
 Bonjour
 Aujourd'hui.. plantons le décor
Mon père
 Bonne à rien
 Psy
 Mon père suite
 Père-chantage au suicide
 Ma mère
 Rupture, appartement,..
10   Ma relation avec Nicolas
11   Le vrai Nicolas
12   C'était le "Coup de foudre"
13   Coup de foudre suite...
14   petit comeback au présent
15   Suite de l'histoire
16   Suite de l'histoire
17   Ce fut une "divine" idylle..
18   Après la rupture et maintenant
19   Lui
20   Analysons
21   Auto-analyse
22   Je me sens très en bas
23   GGRRRRR !
24   zzZZ
25   Mal-ade
26   I feel better
27   Rêve de cette nuit..1ère partie
28   Rêve de cette nuit..2ème partie
29   Départ
30   Résumé de ces derniers mois
31   Un Homme
32   Etre là
33   Paris
34   Vie
35   Oisiveté, amitié
36   Les amis
37   Fuite
38   Venons en aux faits...
39   Maman
40   Une bonne nouvelle pour plusieurs d'entre nous...
41  --------------
42   Ce soir
43   Un pavé dans la mare
44   Hier soir
45   Lendemain
46   Lourd de conséquences ?
47   Je ne sais plus où j'en suis
48   :O
49   30 mars 2009
50   6 avril
51  --------------
52  --------------
53   Mercredi
54  --------------
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57  --------------
58  --------------
59  --------------
60  --------------
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63   Mardi 16
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67   a frappé
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Mon père      page publique

Comme je l'ai décrit au début c'est quelqu'un de perturbé psychologiquement..

peut-être ce qui m'a conduite à faire des études de psycho...

Je me rappelle quand j'étais petite qu'il avait eu l'occasion d'être suivi quelques temps par un psy.. et qu'il avait été diagnostiqué, "maniacodépressif"..
bon même si maniaco depressif; ,il était pas obligé d'être méchant avec nous.. de nous insulter, de nous enfoncer sans raison.. de nous dire comment tenir un couteau, comment couper du fromage..

ce qu'on faisait n'était en réalité jamais assez bien pour lui..

on ressentait toujours ce besoin de contrôle, se dégager de lui..
contrôler nos moindres gestes, nos rires, nos humeurs..
on n'avait pas le droit d'être heureux, de rigoler.. sauf quand c'est lui qui le décidait.. quand il lui arrivait de se lever le matin, avec un sourire aux lèvres...
on a toujours du se calquer à ses envies.. à taire sa bonne humeur, sa joie de vivre.. à étouffer nos ressentis, ce qu'on pensait.. sur tel ou tel sujet, alors que je trouvais que ce qu'il disait était tellement aberrant..

Il tenait parfois des propos vraiment diffamatoires, sur les homosexuels, les noirs, il était bourré de préjugés..
des fois pour des choses évidentes, il me demandait ce que je pensais.. et comme moi j'avais appris à me taire pour pas le déranger, pour ne pas aller à l'encontre de ses opinions pour pas le décevoir (alors qu'au fond de moi je bouillonnais, de lui cracher mes mots à son visage, à dire tout ce que je pensais de lui, à quel point je le trouvais ignoble de tenir de tels propos.. et ça me dégoutait qu'un mec comme ça fut mon père.. c'était tellement facile de critiquer les homos, les hommes d'une autre couleur de peau.., je me taisais.. et je répondais "je sais pas". Car aussi quand j'étais petite ça me terrorisait.. ça se passait toujours à table, le midi, les conflits..ou le soir.. quand il était bien vénère, malgré ses whiskys dans le sang..
il disait donc que de toute façon je ne savais jamais rien..

Ma sœur, 3 ans de plus que moi, a toujours été plus "grande gueule" que moi.. peut-être parce que les 3 ans où je n'étais pas encore née, elle avait pu se construire un peu plus longtemps que moi, avant que mon père se mette à gueuler..
je ne sais pas..
mais ce que je sais c'est qu'elle a toujours pu dire plus souvent ce qu'elle pensait, rentrer en conflit avec mon père, se faire moins marcher sur les pieds que moi.. et bien que oui ils se gueulaient un peu dessus.. il tolérait qu'elle ouvre sa bouche.. mais ça finissait mal..
Alors que moi, quand j'ouvrais si rarement ma bouche, quand je l'ouvrais je me faisait rembarrer aussitôt.. il ne tolérait rien venant de moi.. je devais rester la cadette muette..

Aujourd'hui on peut dire que celle qui galère le plus entre les 2 sœurs, c'est moi.
Voilà pourquoi je suis ici en train d'écrire, pourquoi j'ai suivi des études de psycho, et pourquoi je n'arrive à rien construire avec personnes qui me satisfasse...