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Bonne à rien page publique
Donc voilà. Ce qui a été le plus blessant venant de mon père sont ces mots qu'il a prononcé envers moi : que j'étais une bonne à rien, qu'ils ne savaient pas ce qu'ils allaient faire de moi".. quand j'avais 12 ans..c'était d'ailleurs un midi à table.. et je n'avais en plus rien prononcé, je n'avais strictement rien fait de mal qui aurait pu lui déplaire.. il s'en était pris à moi comme ça sans raison..
ce jour là, j'ai senti vraiment ce sentiment de destruction en moi, ce désespoir qui vous prend, ce dégoût de vivre venir en moi.. je ne voulais plus vivre après ça.. ça avait fait trop mal, et c'était gratuit..
quand j'avais dans les 16-17 ans, aussi il était venu pour me me ramener du lycée, un samedi midi, et il m'avait vu marcher je pense avec des amis, donc un très gentil qui était habillé en jogging blanc, avec une casquette blanche.. ça n'a pas loupé, car après au moment d'un repas, il m'a traité "d'enfant des rues" ça m'a fait moins mal ça ,d'ailleurs je trouve ça tellement petit que ça me fait rire aujourd'hui. Comment peut-on être autant bourré de préjugés comme ça ?
Les insultes quand on était petites étaient qu'on avait rien dans la tête, qu'on avait des petits vélos dans la tête, qu'on était des têtes de nœuds.. et je pense qu'il les avait prononcées plus souvent à mon sujet..
Après quand il s'en prenait à nous 3 on était : des grognasses, des connasses, des pisseuses, etc...
Vers 18 ans, j'avais mon permis depuis peu.. et on avait décidé avec mes meilleurs amis de l'époque, d'aller en boîte.. il m'avait tellement stressé, tellement foutu plein la gueule ce soir là, que j'en étais dégoûtée d'y aller... il avait je ne sais plus trop de quelle façon fait passer le message selon lequel j'étais une "pute". Tout ça parce que pour une fois dans ma vie j'allais en boite avec mes copines en voiture... Je pense que ça a dû pas mal me travailler, car au retour à 1 km de chez moi, alors que tout c'était bien passé, je roulais à 60 et les roues ont frotté sur le côté du trottoir, et ça a abîmé les pneus.. lol il était dans les 5h.. et il avait tellement réussi à me culpabiliser que j'en étais arrivée à me gâcher la soirée, si près de la fin.. mais il ne m'a pas trop embêtée avec ça.. c'est ça qui est tellement bizarre avec lui...le soir il est "ignoble", et le matin il est quelqu'un de "gentil..
Quand j'étais petite, il lui arrivait également de dire du mal de mes copines.. je finissais donc par ne plus inviter personne à la maison.. et me coupais petit à petit du monde extérieur..
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