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J'ai grandi... page publique
Indra à fait une scène devant tout le monde, elle voulait gueulerparcequ'elle mangeait près de notre table et elle a entendu qu'on parlait de doigts, pour rigoler, avec Laure et Angélique, et cette imbécile à fait la chochotte, à dit qu'on mangeait, et patati et patata, je lui balançé avec du sang froid et avec caractère mes arguments, je me souviens, maintenant... Il y a deux ans, l'aurai pleuré, enfin, eu les larmes aux yeux, ça m'à fait sourire, car c'est la peste Indra, qui me terrorisait à l'école primaire, cette peste que j'ai mise à nu en ne pesant pasmes mots, en répliquant et en la laissant ronchonant quelques insultes, à cours d'arguments. je me rappelle maintenant, un prof me disait juste quelque chose, j'était blessée, un mot de traviol, j'était vexée pour la semaine, maointenant, leurs insultes volent tellement bas que je les écrasent en marchant. C'est pitoyable leur univers qui ne me blesse même plus, la spontanéité avec laquelle je répond, ma persuasion d'avoir raison, et de leur parler - non pas en pèsant mes mots parcequ'elles sont appréciées - mais en les jettant, n'épargant pas les mots : chochotte, peste, tab réplique est digne de quelqun de bébé, niais, je parle trop bien pour toi ? Je dois te parler de parler de goûté alors, de l'heure des mamans qui approche. Voici un extrait de la conversation : " ( Et qu'es te sé que g pas de mec ?) [j'en sais rien et je m'en fout] (ta gueule) [de quel droit, toi, Indra, sale chochotte qui a peur d'entendre parler de doigts à table, tu essaye de m'imposer le silence ?] (sa y est elle sort les grands mots) [ je parle trop bien pour toi ? Je dois te parler de parler de goûté alors, de l'heure des mamans qui approche.]
J'ai été déçue qu'elle n'ai plus d'arguments, je me serai fait un plaisr de lui en balancer encore, si je m'attarde tant sur se sujet, c'est que je suis fière de ne plus avoir peur d'avoir honte, ou peur d'elles,pas comme au début du journal, je suis trop...... bien, oui, c'est ça, je me sens trop bien là , je viens de dire se que j'avais sur le coeur depuis le CM2, en 3°, j'en ai balançé tant ! Puis, je suis heureuse de savoir que je peux crier, elle peut hurler, on peut se dire les pires méchancetées, tant que ça touche pas ma famille, je ne pleurerait pas. Il est fini se temps. Puis quelques commaires se sont mis autour de nous, prévoyant une bagare, pas du tout, jamais je n'en viendrait là , dumoins, si on ne fait pas de mal à mes proches, en conséquent, une trentaine de personne sait que je ne suis pas une lâche. Plusieurs m'ont d'ailleurs dit qu'elle étrait une grosse chochotte, d'ailleurs, ils peuvent tous aller de son côté, la voir, la pauvre peste fragile qui avait les larmes aux yeux, je m'en fout, je venais de soulager et de règler mes 5 années que je portait sur mon coeur.
Je n'ai plus peur de mourir, je ne suis plus si sensible, j'ai grandi...
Sandra-Lu
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