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Soyez curieux ! Journal intime créé par mdr

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Ce journal est partiellement publique
Journal public


Préface
 bienvenue en enfer
 Mon principal souci : ma famille (certains diront que j'ai de la chance...)
 Pourquoi ?
 Le gouvernement, c'est que de la merde !!!! En voici 1 exemple
 J'me sens de trop
 Famille = rien que des cons
 Vive la colo !
 Qui a dit : "telle mère, telle fille" ?
 Ah lĂ  lĂ  !
10   Ils ont des chapeaux ronds...
11   Retour au bercail
12   Dans la famille "chiants de chez lourds", je voudrais la fille ! Mauvaise pioche (pour moi !) !
13   DĂ©pression?
14   Merci Ben...
15   Demain 1er avril...
16   As-tu dĂ©jĂ  parlĂ© avec un maso? Enrichissant...
17  JournĂ©e tragique...
18   JournĂ©e gĂ©niale!!!
19   Mais on va s'en mettre plein la gueule! :-)
20   Famille de fous...
21   La mort...
22   Date d'anniversaire...
23   Changement...
24   Mes bonnes rĂ©solutions pour 2005 !!! En exclu, attention lol !...
JournĂ©e tragique...      page publique

Journée à la fois horrible et géniale.
J’ai failli me fritter avec Jérémy. Ce n’est qu’un pauvre con qui mérite qu’on lui nique bien la gueule au moins une fois, pour qu’il comprenne enfin quelque chose à la vie…
Mais il y a des choses bien plus importantes que ce petit merdeuxÂ…
Ce matin Eloïse était mal, très mal…
Ce midi, elle a voulu rentrer chez elle. J’étais avec Laure, Anne-Laure et Elina quand on a reçu un appel de Anne (la sœur de Laure), qui disait avoir vu Eloïse dans le bus. Et apparemment Eloïse a dit à Anne que c’était sûrement la dernière fois qu’elle la voyait.
En entendant ça on a pris peur, après tout nous savions bien à quoi nous attendre avec Eloïse, on sait de quoi elle est capable… Et puis, ce ne serait pas la 1ère fois qu’elle ferait une tentative…
Donc on est allé voir la CPE pour qu’elle appelle la mère d’Eloïse, mais ils n’arrivaient pas à la joindre. Alors on a décidé d’aller à Chatenoy, chez Eloïse, malgré l’interdiction de la CPE (« vous êtes mineures, vous ne pouvez rien faire !» Mon cul). On flippait comme des dingues. Arrivées à Chatenoy, on a appelé Maxime et Loïc pour qu’ils viennent nous aider, car Eloïse ne voulait pas ouvrir.
Le temps que les mecs arrivent, Eloïse avait fait rentrer Laure, et, peu après, la mère d’Eloïse arrivait. Elle nous a fait entrer.
Eloïse était shoutée, elle avait avalé une trentaine de somnifères, et une bouteille d’alcool à 90° était ouverte sur la table. Dans une tasse, il y avait un fond de jus d’orange avec, apparemment, de l’alcool dedans. Je me demande combien elle en avait bu. Elle enchaînait cigarette sur cigarette, et ne parlait que de mourir. Elle ne voyait aucun espoir dans sa vie. Je ne pouvais pas m’arrêter de pleurer. Mais Loïc a vraiment trouvé les mots qu’il fallait.
Je pensais à Laure, dont la mère se bat contre le cancer, alors qu’Eloïse ne pense qu’à se suicider ! Je pensais au père d’Anne-Laure, mort d’un cancer, il y a 3 ans, et je pensais à mon père, qui s’est suicidé quand j’avais 3 ans, et à tout le mal que ça m’a fait…
Elle n’a pas le droit de faire ça ! La vie est trop précieuse ! Je ne comprends pas qu’elle ne veuille pas vivre alors que plein de gens se battent pour survivre, et sachant tout le mal que fait une personne qui se suicide à son entourage !
Putain !!!
Le SAMU est venu la chercher.
Nous sommes rentrés au lycée, je pleurais, pleurais, pleurais. Anne-Laure aussi. Bizarrement, Laure ne pleurait pas. Elle m’a dit plus tard que c’était parce qu’elle avait déjà vu ça, quand elle a craqué.
On ne se sentait ni le courage de manger, ni dÂ’aller en cours. Surtout quÂ’on avait un contrĂ´le.
Finalement, on a expliqué à la prof ce qui c’était passé, elle a annulé le contrôle pour qu’on puisse raconter l’histoire au reste de la classe. Ils ont tous été choqués. Certains ont pleuré. Ça nous a vachement rapprochés.
Elina, pour ne pas craquer, s’est enfilé 3 clopes d’un coup, et comme elle est pas habituée, et comme elle s’était pas lâchée, elle en a fait une crise de tétanie, qui s’est terminée par une gerbe dans le couloir…
Après, ç’a été au tour de Laure de craquer. Elle se sent seule. J’aimerais pouvoir la rassurer, mais c’est difficile…
On a décidé que Laure venait dormir chez moi, mais avant on est allées voir sa mère à l’hôpital. Et devine qui nous a accompagnées pendant le trajet ? Thomas ! Je me sentais plus pisser. Plus je passe de temps avec lui, plus ça me fait chier qu’il ne veule pas sortir avec moi. Mais je lui fais peur, maintenant, j’en suis sûre… Je vais devoir faire preuve de toute la douceur dont je suis capable à son égard, pour inverser la tendance…