JOURNAUX PUBLICS   JOURNAUX COLLECTIFS   MON PROFIL

? 


Ma vie, personne ne me connais, je ne parle jamais de moi, ici, je vais le faire. Journal intime créé par C.

PLACER UN MARQUE PAGE | AJOUTER LE CONTACT AUX FAVORIS |
Ce journal est partiellement publique
Journal public


Préface
 Encore une soirée sur la planète France encore ...
--------------
--------------
--------------
--------------
--------------
--------------
--------------
--------------
10  --------------
11  --------------
12  --------------
13  --------------
14  --------------
15  --------------
16  --------------
17   Mon fils
18   Boost
19  --------------
20  --------------
21  --------------
22   Mal dormis
23   Café
24  --------------
25  --------------
26   Noël
27   Na
28   Quelqu'un de bien
29   Baby girl
30  --------------
31   Suivi vie
32   Oui, voila
33   M.
34   Sommeil difficile
35   Sans envergure
36   Musique
37   .
38   Check up
39  --------------
40  --------------
41   28 Mars 2011
42   Fais chier
43  --------------
44   09/06//11
45   24 Juin 2011,
46   MM
47   Triste
48   Toujours toujours
49   Encore elle
50   x2
51   Musique et identification
52   Le rideau se lève : que tout le monde prenne son rôle
53   Rentrée universitaire
54   24/10
55   Que tout s'arrête tout de suite
56   Journée la plus pourrie depuis bien longtemps
57   Attrapez-moi, moi je n'y arrive pas
58   Bye Bye
59   Déprime
60   Rêve affreux
61   Nouveau coeur déchiré
62   Copine
63   .
64   Next Act
65  --------------
66  --------------
67  Abandon
68   Un imbécile
69   Espace
70  --------------
71  --------------
72  --------------
73  --------------
74  --------------
Abandon      page publique

Je ne sais plus si j'en avais vraiment parlé ici mais l'année dernière j'ai été abandonné par quelque que j'avais soutenu, une petite amie une histoire un peu compliqué, et malheureusement au moment de me rejoindre elle m'a laissé.
J'avais mal j'avais donné quelque chose que je ne donne jamais et en échange je n'ai reçu que de l'ingratitude.
J'ai eu du mal à avaler ça, je n'aime pas l'ingratitude. Mais c'était pas énorme non plus, je n'avais pas donné plusieurs années de ma vie.

Aujourd'hui c'est pour quelqu'un à qui j'ai donné un fragment de ma vie, en fait c'est comme une partie de mon coeur, comme un morceau.
Je l'ai soutenue et aidé pendant 1 an, souvent du matin jusqu'au soir très tard, ça dépendait de la situation.
Ca s'est passé pendant mon année de M1, c'était une année dure j'avais beaucoup de travail mais je gardais quand même le plus gros de mon temps pour elle. Je ne sais pas si elle s'était déjà rendu compte du temps que j'avais investi. Je ne sais pas, je veux dire un M1 en droit c'est dur il y a beaucoup de sélection pour l'année suivante en fait c'est une année charnière des 5 ans. Mais je sais pas j'ai risqué ça, je ne sais pas je devais pas penser que quelqu'un que je repechais au bord de la falaise pouvait ensuite se retourner et m'y jeter.
C'est bizarre de penser qu'en fait on a que ce qu'on prend. C'est très dur d'obtenir quelque chose sans le prendre sois même. Quand on ne peut physiquement pas en fait on a finalement aucun pouvoir, aucune assurance de pouvoir avoir ce que l'on souhaite. Et quand les gens peuvent échapper à ce qu'ils nous doivent ils semblent oublier qu'ils nous le doivent et s'en vont avec.
Qu'est ce que le temps et les efforts investis valent quand ils deviennent constant, quand on vient à oublier que c'est pas facile, que c'est dur de travailler pour rien tout simplement.
Le don c'est quelque chose de beau mais travailler pour le don uniquement c'est très dur, vous savez même ceux qui travaillent pour des associations souvent se font au moins rembourser le prix du trajet pour venir.
Dans tous les cas le fait que la gratification à un don soit direct importe beaucoup, quand on est bénévole souvent on a des remerciements directs et c'est ce qui boost les gens et qui fait qu'ils continuent. Quand on est dans une situation qui ne nous le permet pas il faut se rabattre sur d'autres choses, et quand ces choses là sont inaccessible on en vient à payer de plus en plus cher le prix de notre don.
Comment montrer le prix de notre don quand on a aucune cicatrice aucune marque sur le corps à montrer, c'est très dur et finalement on peut oublier que cette personne elle s'est épuisée pour quelqu'un. J'ai passé des nuit très courtes souvent pour calmer des choses, mais les bonnes choses quand elles deviennent systèmatique perdent de leur valeur, elles deviennent la réaction normale et la faute vient de l'imperfection, alors que jusque là tout n'était que don, rien n'engage un donneur à continuer son don, il le fait par générosité, la générosité ne s'oblige pas, elle doit être remerciée quand elle existe, et ne pas être condamnée comme une faute quand elle n'est plus systèmatique.
En fait je pense que le don en lui même n'existe pas, même une personne généreuse recherche quelque chose dans la générosité, peut être de l'estime de celle qu'elle aide, peut être un sentiment de bien être, peut être un sentiment d'amour des autres. Elle ne fait pas de don elle recherche juste autre chose. Qui peut se plaindre de cela, ce qui compte au final c'est que le don soit fait, si la personne en tire un sentiment de bien être qu'est ce que cela peuvent bien leur faire. C'est un cercle vertueux, les gens sont heureux chacun de leur manière, si le bonheur des uns vient avec le bonheur des autres comment s'en plaindre.
Que se passe-t-il quand le bonheur n'est plus palpable, le don perd de sa saveur, il perd sa raison d'être. Peut-on se plaindre de cela, le généreux n'a-t-il pas été généreux si longtemps ? Il ne demande qu'à avoir ce qu'il avait avant, un peu d'amour, un peu de reconnaissance, un peu de respect...

Sam Smith - Nirvana TIP's Promised Land Remix

Elephant - Shapeshifter