 Journal public |
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BungleÂ’s Diary
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Etrange fin de journée
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Sonia ou l'éternelle absence
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Bye bye Anna
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SEA
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SEX
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& SUN
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Le trauma de Sonia
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Autobiographie misanthropique ?
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Femmes je vous aime
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Anna, ma collègue amante
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Erika j’ai trouvé !
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Sonia ou l'incertitude
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Le pianiste
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temps libre Vs travail
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Sonia : end of the story ?
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JÂ’aime pas les lundi, quoique.
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C'est la fĂŞte
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Top Five
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Ma première partouze
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Pour me faire pardonner le chapitre précédent (Part. I)
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Pour me faire pardonner le chapitre précédent (Part. II)
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Amitié homme-femme, mythe ou réalité ?
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QuÂ’est-ce quÂ’un journal ?
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Week-end pluvieux, album radieux
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Zouk machine
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Déclaration de vacances
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Amour, toujours !
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'till death us apart
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Condoléances
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Remerciements
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Chapitre I
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vérité et paradoxe
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Ploum ploum Tralala
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Sombre désir
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Souvenirs d'enfance
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Kill da mouvement
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Médiocrité pornographique
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Rions un peu en attendant la mort
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Do not disturb
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Narcisse
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Antiaméricanisme ?
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Exister ? Mais pour quoi faire exactement ?
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Entre deux maux quel mot choisir ?
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L'aigle noir
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Je suis las...
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Ploum Ploum Tralala, Acte 1, scène 1
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Ploum Ploum Tralala, Acte 1, scène 2
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50
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Ploum Ploum Tralala, Acte 1, scène 3
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51
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Acte 1, scène 4
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Acte 1, scène 4 (suite)
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53
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Pourquoi on écrit ?
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2 mondes
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Ploum Ploum Tralala - chapitre 56.3
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Etrange fin de journée page publique
Hier il m’est arrivé quelque chose qui m’a pour le moins scotché. Comme tous les soirs je rentrais chez moi vers les 22h00 (je finis mon travail à 21h00). Ma sœur et trois amis étaient en train de jouer au Risk en écoutant le dernier Silmarils.
« Y a quelqu’un qui a appelé pour toi » m’annonce-t-elle en jetant les dés. - Qui ? - Chais pas… une fille ! - T’as pas pris ses coordonnées ? - Nop
Non perturbé par ce manque flagrant de professionnalisme qui caractérise ma sœur dans son travail de standardiste à domicile, je me réchauffais les quelques pâtes restantes que la tablé de joueurs avait daigné me laisser. Le téléphone sonna. « Je prends » lançais-je à ma sœur en engloutissant le reste des pâtes qui stagnait dans ma bouche.
- Allo ? - Bonsoir, est-ce que Manu est lĂ , sÂ’il vous plait. - CÂ’est moi - Manu ?! Salut, cÂ’est SoniaÂ… - Â…
Sonia, Sonia ? La seule Sonia que je connaissais me replongeais quelques deux ans en arrière, époque où je vivais alors avec la sus nommé une romance des plus enflammées. Il se trouve que la Sonia du téléphone avait la même voix que ma Sonia d’il y a deux ans.
- Ben, ça fait plaisir - Sonia… Quelle surprise ! Comment vas-tu ?
Ma longue hésitation s’expliquait largement par le fait que je n’avais plus eu de nouvelles de la miss depuis deux ans. Deux ans que je me demandais ce qui avait bien pu se passer. J’avais connu Sonia au lycée par l’intermédiaire d’un de mes amis. Notre attirance l’un pour l’autre s’était très rapidement déclaré et notre histoire avait duré le temps de ma dernière année au lycée. Je savais bien en juin qu’elle devait déménager dans le sud à la rentrée suivante, mais nous nous étions jurés de rester en contact et de se voir régulièrement les week-end si notre bourse le permettait. A la rentrée suivante, Sonia avait bien déménagé mais ne m’avait laissé ni adresse ni numéro de téléphone. Les semaines passèrent et l’absence de nouvelles m’imposa une conclusion à laquelle je n’aurais jamais voulu me résigner : mon histoire avec Sonia, était fini.
- Ca va bien et toi ? - Ca va, ça va … en fait je suis un peu sur le cul là . - Je suis désolé je n’ai pas pu te donner de nouvelles. Il faudra que je t’explique. - Alors qu’est ce que tu deviens ? - On peut se voir ? - Quand ? - Ce soir ? - Ce soir … euh non … je peux pas … je suis avec des amis mentais-je à moitié. - Demain soir alors ?! - Oui, demain soir si tu veux. - Je suis désolée je dois te laisser maintenant, je te rappelle demain, ok ? - Ok. - Bisous à demain. - A demain.
Je raccrochais sans même me rendre compte qu’encore une fois je me retrouvais sans aucun moyen de la joindre. Mon comportement peu loquace traduisait parfaitement le trouble dans lequel m’avait glissé cette communication. Allait-t-elle vraiment me rappeler ? Elle ne m’aurait pas appelé ce soir sinon.
Au fond de moi les souvenirs les plus enfouis refaisait un à un surface. Malgré le temps qui était passé, il était évident que j’éprouvais toujours des sentiments pour Sonia. Mais bon, deux ans sans nouvelles, elle a intérêt à me sortir une bonne excuse.
Wait and see. Réponse ce soir.
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