 Journal public |
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1
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BungleÂ’s Diary
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2
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Etrange fin de journée
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Sonia ou l'éternelle absence
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Bye bye Anna
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6
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SEA
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7
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SEX
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8
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& SUN
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9
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Le trauma de Sonia
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10
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Autobiographie misanthropique ?
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Femmes je vous aime
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Anna, ma collègue amante
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Erika j’ai trouvé !
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Sonia ou l'incertitude
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Le pianiste
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temps libre Vs travail
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Sonia : end of the story ?
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JÂ’aime pas les lundi, quoique.
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C'est la fĂŞte
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20
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Top Five
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Ma première partouze
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Pour me faire pardonner le chapitre précédent (Part. I)
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Pour me faire pardonner le chapitre précédent (Part. II)
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Amitié homme-femme, mythe ou réalité ?
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QuÂ’est-ce quÂ’un journal ?
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26
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Week-end pluvieux, album radieux
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27
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Zouk machine
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Déclaration de vacances
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29
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Amour, toujours !
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30
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'till death us apart
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31
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Condoléances
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32
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Remerciements
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33
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Chapitre I
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34
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vérité et paradoxe
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35
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Ploum ploum Tralala
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36
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Sombre désir
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Souvenirs d'enfance
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38
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Kill da mouvement
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39
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Médiocrité pornographique
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40
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Rions un peu en attendant la mort
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41
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Do not disturb
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42
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Narcisse
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43
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Antiaméricanisme ?
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44
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Exister ? Mais pour quoi faire exactement ?
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45
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Entre deux maux quel mot choisir ?
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46
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L'aigle noir
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47
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Je suis las...
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48
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Ploum Ploum Tralala, Acte 1, scène 1
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49
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Ploum Ploum Tralala, Acte 1, scène 2
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50
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Ploum Ploum Tralala, Acte 1, scène 3
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51
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Acte 1, scène 4
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52
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Acte 1, scène 4 (suite)
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53
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Pourquoi on écrit ?
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54
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2 mondes
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55
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Ploum Ploum Tralala - chapitre 56.3
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Bye bye Anna page publique
Jeudi 10 juillet
Je suis parti quatre jour en week-end avec deux potes [4 jours c’est plus un week-end, c’est une bonne moitié de semaine !]. Ce week-end s’est mis en place au dernier moment, ce qui explique la mise en stand-bye de mon journal intime. [mon journal public plutôt]
Avant ce week-end, jeudi Anna et moi nous avons rompu d’un commun accord n’étant plus motivé l’un comme l’autre par notre relation. Nous nous sommes quittés en très bon terme [vaut mieux puisque nous travaillons dans la même boite]. Après le boulot, nous sommes allés boire un coup et elle m’a fait part de sa volonté d’arrêter notre relation. Cela m’a enlevé une belle épine du pied. Une fois la chose dite la soirée a été très agréable. On a pas mal discuté, pas mal picolé aussi. Résultat : ne jugeant pas prudent de rentrer en voiture, je suis allé dormir chez Anna. En tout bien tout honneur aimerais-je te dire [pas si sûr que j’aimerais te dire ça], mais ce n’est pas la vérité.
Nos corps se sont une dernière fois mélangé (sera-ce vraiment la dernière fois ?). C’est marrant, j’ai souvent conclu mes relations amoureuses par un dernier « baroud d’honneur » en toutes connivences à chaque fois avec ma partenaire. Ces moments où nous ne sommes plus ensemble officiellement débouche bien souvent sur des rapports très intenses. Comme si les uns et les autres attendaient le bouquet final de la rupture pour laisser cours à leur plus totale impudeur. En tout cas, cette fois ci ne dérogea pas à la règle. Anna est un super coup. N’y voyez pas là la trace de relent machiste, loin s’en faut. Dans ces moments nous sommes sur un pied d’égalité. Anna est une reine du sexe. Elle aime ça et cela se sent. Avec elle je suis un instrument entre les mains d’une virtuose.
Pourquoi me réjouir de la séparation me demanderez-vous alors. Et bien tout simplement parce que nous ne partageons que cela. Anna est très gentille, je n’ai pas envie de lui reprocher quoique ce soit, mais force est de reconnaître que sans alcool et sans sexe cette relation n’aurait absolument aucun intérêt. Encore une fois, Anna est gentille [ça veut bien dire ce que ça veut dire, bon sang !], mais Anna n’est pas quelqu’un de très passionnant. Elle manque cruellement de conversation. Non pas qu’elle ne soit pas bavarde (elle l’est) mais son flot intarissable de parole reste un condensé assez représentatif de ce à quoi doit ressembler le vide intersidéral. Anna m’ennuyait assez rapidement et en général quand elle m’ennuyait nous ne restions pas longtemps habillé ce qui me permettait de la retrouver très rapidement passionnante .. avant de retomber dans l’ennui. Cette « routine » ennui-passion-ennui-passion… ne pouvait pas durer éternellement, j’en avait conscience et elle aussi sans aucun doute. Les choses sont mieux ainsi.
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