 Journal public |
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BungleÂ’s Diary
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Etrange fin de journée
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Sonia ou l'éternelle absence
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Bye bye Anna
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6
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SEA
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7
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SEX
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8
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& SUN
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9
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Le trauma de Sonia
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10
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Autobiographie misanthropique ?
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Femmes je vous aime
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Anna, ma collègue amante
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13
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Erika j’ai trouvé !
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Sonia ou l'incertitude
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Le pianiste
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temps libre Vs travail
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Sonia : end of the story ?
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JÂ’aime pas les lundi, quoique.
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C'est la fĂŞte
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20
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Top Five
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Ma première partouze
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Pour me faire pardonner le chapitre précédent (Part. I)
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Pour me faire pardonner le chapitre précédent (Part. II)
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Amitié homme-femme, mythe ou réalité ?
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25
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QuÂ’est-ce quÂ’un journal ?
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Week-end pluvieux, album radieux
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27
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Zouk machine
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Déclaration de vacances
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29
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Amour, toujours !
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30
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'till death us apart
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31
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Condoléances
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32
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Remerciements
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33
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Chapitre I
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34
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vérité et paradoxe
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35
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Ploum ploum Tralala
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36
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Sombre désir
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37
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Souvenirs d'enfance
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38
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Kill da mouvement
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39
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Médiocrité pornographique
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40
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Rions un peu en attendant la mort
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41
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Do not disturb
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42
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Narcisse
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43
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Antiaméricanisme ?
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44
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Exister ? Mais pour quoi faire exactement ?
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45
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Entre deux maux quel mot choisir ?
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46
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L'aigle noir
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47
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Je suis las...
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48
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Ploum Ploum Tralala, Acte 1, scène 1
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49
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Ploum Ploum Tralala, Acte 1, scène 2
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50
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Ploum Ploum Tralala, Acte 1, scène 3
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51
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Acte 1, scène 4
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52
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Acte 1, scène 4 (suite)
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53
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Pourquoi on écrit ?
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54
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2 mondes
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55
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Ploum Ploum Tralala - chapitre 56.3
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Autobiographie misanthropique ? page publique
MISANTHROPIE, subst. fém. : Haine à l'égard du genre humain.
Pourquoi ai-je donné ce titre à mon journal ? J’ai une profonde aversion pour le genre humain. Tout en ne restant pas reclus, je fuis avec délectation tout ce qui s’apparente à un groupe ou à un clan. C’est dans sa solitude que l’homme fait ressortir le meilleur de lui même : la création. C’est dans le groupe qu’il fait ressortir ses instincts les plus vils.
L’être humain a ceci de paradoxal : l’Homme est un animal social vivant dans le cadre d’une société structurée qui doit apprendre à vivre avec les autres tout en assumant ses pulsions de bête solitaire. Sommes-nous naturellement fait pour vivre en société ? Sans doute oui. Une société structuré représente-t-elle l’apanage pour notre espèce ? Sans doute non. Pour paraphraser Churchill, je dirais que pour l’Homme cette vie dans une société réglementé est la pire chose qu’il puisse lui arriver à l’exception de toutes les autres.
La solitude nous effraie car elle nous rapproche un peu plus de la mort. Cette conscience que nous avons de notre fin inéluctable est ce qui nous distingue des autres espèces animal. Et cette peur que nous avons tous en nous(de manière plus ou moins consciente, je vous l’accorde), on doit l’assumer, apprendre à vivre avec. Etre en groupe nous permet d’affronter ensemble cette épée de Damoclès qui pend au dessus de nos têtes. La peur ainsi se dilue et rend nos vies plus aisées à vivre. Par contre nous voilà obligé de supporter la mesquinerie, la pauvreté d’esprit, la méchanceté, l’agressivité, la jalousie, la petitesse, la malveillance, l’envie, la bêtise de notre chère mais imparfaite espèce.
L’Homme est méprisable car toujours attiré par ses instincts primaires. Cette fameuse « loi du plus fort » qui sert encore aujourd’hui à bâtir nos sociétés qualifiées d’évoluées, nous éloigne de ce qu’il y a de plus beaux en nous : notre capacité à créer. Avec l’art l’Homme côtoie le Divin et s’éloigne de l’animal qu’il était. Désespoir d’une espèce qui se fait plus moche que ce qu’elle pourrait être. L’Homme dans sa globalité est méprisable, l’homme dans sa singularité peut être merveilleux.
Force est de constater que nous rencontrons moins souvent des personnes exceptionnelles que des personnes médiocres. La médiocrité est devenue le signe de ralliement de cette espèce. L’Homme n’aspire pas réellement à devenir meilleur, il préfère s’offrir une vie meilleure. La nuance est là . C’est sans doute par manque d’ambition que nous empêchons notre espèce de se développer. Tristes humains
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